Le Conseil National de l’Ethique écoute le PSG et prend sa décision ce vendredi

Suite aux révélations dans le cadre des Football Leaks de l’utilisation de documents permettant une discrimination ethnique au sein du recrutement du centre de formation du Paris Saint-Germain, le Conseil National de l’Ethique de la Fédération Française de Football va recevoir des responsables du club sur la période concernée ce vendredi. Une audition évoquée dans L’Equipe ce matin.

« Le Conseil national de l’éthique de la Fédération reçoit aujourd’hui les protagonistes de l’affaire. Jean-Claude Blanc va de nouveau s’expliquer. Il ne sera pas le seul puisque Olivier Létang et Marc Westerloppe sont également convoqués. Westerloppe sera accompagné de l’un de ses avocats et Pierre Reynaud, responsable de la cellule île-de-France du PSG, sera aussi présent. (…)

« Le CNE devrait rendre sa décision dans la soirée et décider de renvoyer le dossier devant la commission de discipline de la Ligue. »

Avertie par les journalistes de France Télévisions au début de l’automne d’un fichage ethnique, la direction parisienne a immédiatement fait en sorte que ces méthodes ne soient plus en vigueur et a diligenté une enquête interne. Un audit qui a conclu que ces fichages n’ont conduit ‘à aucune discrimination raciale’. Parallèlement à l’enquête, le PSG a entamé des démarches auprès de SOS Racisme et de Sportitude afin de lutter contre tout type de discriminations. […] Après ces différentes auditions, le CNE devrait rendre sa décision dans la soirée et décider de renvoyer le dossier devant la commission de discipline de la Ligue.”

Même si la réaction du PSG quand il a appris l’existence de ces documents est bonne et sa défense crédible, on comprend que les différentes autorités veuillent en savoir plus et faire le tour du dossier. On espère et on pense que le club parisien a bien préparé sa défense, ainsi que la suite. Des mesures ont été déjà été prises. Le PSG travaille aussi avec des associations pour éviter que ce genre de problème revienne. Maintenant, il faut convaincre le Conseil National de l’Ethique du fait que certains recruteurs ont eu une mauvaise idée isolée qui n’a en plus pas été vraiment utilisé. Ce sera ensuite devant le Parquet de Paris qu’il faudra défendre son cas.