Le Collectif Ultras Paris réagit via un communiqué aux violences et accusations

Malheureusement, la victoire du Paris Saint-Germain contre l’Etoile Rouge de Belgrade mercredi (6-1, 2e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions) n’a pas laissé place qu’aux éloges sur le jeu. Il y a aussi eu des incidents en marge de la rencontre. Outre les fumigènes utilisés dans les tribunes, il y a eu des violences autour du Parc des Princes après le match. Pour ces dernières, le Collectif Ultras Paris est notamment cité par la presse parmi les responsables. Avec mêmes des annonces de sanctions probables. Le CUP a donc tenu à réagir dans un communiqué.

Le CUP n’a pas demandé cette violence et ne peut pas être désigné comme seul responsable.

Un message très clair, qui va avec les réponses du président Romain Mabille ces derniers jours : le CUP ne doit pas servir de bouc-émissaire pour toutes les violences. Ils ne peuvent pas contrôler tout le monde, encore moins les personnes n’appartenant pas au groupe. Certains impliqués dans les bagarres ont pu être simplement des gens venant profiter de la tension (il y en a malheureusement, et même assez souvent autour des diverses manifestations). On ne peut oublier non plus que les supporters de Belgrade sont responsables. Comme les autorités pour la gestion de la situation. Les supporters serbes étaient interdits de déplacement, mais sont finalement venus plutôt nombreux et ont été éparpillés, ainsi que plutôt libres de déplacements.

De quoi compliquer la gestion et augmenter le risque. On ne dit pas qu’il y a une solution simple (sinon de se rappeler que ce n’est que du football et donc ne pas en venir à la violence, mais cela semble plus difficile qu’il n’y paraît), mais il serait trop simple de placer le CUP comme grand et unique responsable. Ce serait surtout injuste.

Reste cependant le cas des fumigènes, plus difficilement défendable. Même si certains membres peuvent les avoir glissé discrètement sans l’accord du CUP. Mais il n’y a encore rien eu de dit à ce sujet. Pourtant, une sanction est à craindre. Surtout que la Tribune Auteuil était déjà fermée à cause des fumigènes utilisés la saison passée.