Autour du PSG
LDC – Roustan souligne le besoin pour le PSG de se trouver un vrai patron
Depuis que lundi et le tirage au sort qui a désigné le Real Madrid comme adversaire du Paris Saint-Germain en 8e de finale de Ligue des Champions, les spécialistes tentent de voir les atouts et faiblesses de l’équipe parisienne. D’après le journaliste Didier Roustan, le club de la capitale manque notamment de caractère. Il l’a expliqué dans sa chronique vidéo.
« Quelque part on se disait que ce serait génial, et en même temps on se disait « Maman, pas ça, pas tout de suite ». Elle arrive un poil tôt cette histoire pour le PSG. Mais ne soyons pas défaitistes. Ce qui manque, c’est quelque part du caractère, donc des joueurs de caractère. Ibra, c’était un mec de caractère. On me dira qu’il n’a jamais gagné la C1… Arrêtez les conneries, c’était un patron.
‘Etre patron du vestiaire c’est une chose, être patron sur le terrain une autre’
Là tu sens bien, et on l’a vu à Munich, que si ça tourne un peu moins bien… Thiago Silva n’est pas un patron. Thiago Motta, comme par hasard, il n’est pas là à Munich ou à Barcelone. Relation de cause à effet ? Pas impossible.
Dani Alves ? Je veux bien… mais il découvre ce club. Etre patron du vestiaire c’est une chose, être patron sur le terrain une autre. C’est un latéral. D’un point de vue géographique, il n’est pas dans le cœur du jeu. Tu n’as pas ce gars sur la pelouse. Neymar est assez fragile émotionnellement. C’est un leader technique, pas un patron. »
Pour rester au top et très concentré quand tout va bien, comme pour surmonter les moments les plus difficiles, il faut en effet des joueurs de caractère. Il y a le besoin d’avoir quelques joueurs cadres capables de réveiller les autres. Ce n’est pas forcément le capitaine, dont le rôle est plutôt de discuter avec les arbitres pour apaiser les situations ou faire part d’un sentiment d’injustice tout en restant dans le respect. Sans oublier d’être exemplaire et de communiquer une certaine sérénité.
Dani Alves fait partie de ce genre de leaders, mais il en faut plus d’un. Cela manque un peu aujourd’hui au PSG, surtout que le latéral doit encore apprendre à connaître ses coéquipiers. La bonne nouvelle c’est qu’il reste du temps. Thiago Motta peut remplir aussi ce rôle, mais c’est au niveau rythme et de la performance que l’on a aujourd’hui quelques doutes. Surtout face à l’intensité du Real Madrid. Il reste 2 mois pour que des joueurs se trouvent un peu cette force de patron.