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Autour du PSG

LDC – Les Marseillais ont-ils vraiment de quoi chambrer les Parisiens?

Le Paris Saint-Germain attaque ce mardi soir sa campagne européenne avec une belle affiche, puisque c’est la réception de la Juventus de Turin lors de la 1ere journée de Ligue des Champions. L’occasion pour tous les supporters parisiens de reprendre des discussions passionnées avec les collègues et amis, mais aussi et sans doute des débats houleux, voire du chambrage en règle.

À l’instar de certains joueurs, comme Dimitri Payet (milieu offensif de 35 ans), pourtant supporter parisien auparavant, les Marseillais ne manquent pas de nous chambrer comme il se doit. « À jamais les premiers » est une expression que l’on a tous subie une dizaine de fois chaque année depuis que l’on ambitionne clairement de gagner la Ligue des Champions. L’histoire fait mal, tout du moins en apparence. Voici quelques arguments à avoir en tête au cas où un collègue vous chambre un peu trop ce matin.

Ligue des Champions – Un Graal extrêmement convoité

C’est un fait que le PSG se prend régulièrement les pieds dans le tapis lorsqu’il s’agit de jouer les matchs « couperet » tels que les doubles confrontations aller-retour du printemps. Les mastodontes européens nous ont fait mal tout au long de la décennie passée sous pavillon qatari : le Real Madrid (2018, 2022), le Barça (2013, 2015, 2017) ou encore Manchester City (2016, 2021) nous ont fait passer des nuits blanches. Il faut dire que la coupe aux grandes oreilles est devenue au fil des 2 dernières décennies un Graal extrêmement convoité, systématiquement distribué à des clubs « historiques » aux budgets hollywoodiens depuis l’arrêt Bosman (1995, l’année du 1er sacre du Barça). L’OM l’a appris à ces dépends, en étant « à jamais les premiers » à concéder 13 défaites d’affilées depuis 2012…

Mais c’est néanmoins un fait: le club marseillais est le seul club français à pouvoir se targuer d’avoir une ligne au palmarès de la reine des compétitions européennes, en 1993. Il s’agissait à l’époque de la « Coupe des clubs champions européens ». Mais qui se rappelle des cadors que les Marseillais ont battu lors de son parcours ? Qui en quart ? Qui en demi ? Le Bayern ? Le Real Madrid ? Liverpool ? Ce parcours ô combien glorieux, que les supporters marseillais des premières heures, et arrivés maintenant à un âge mûr, se gardent bien de détailler.

Pas vraiment de quoi se vanter pour l’OM

Une entrée en lice contre le Glentoran Football Club, en bon amateur de foot que vous êtes je suis sûr que vous connaissez… Non ? Pour votre information, c’est un club nord-irlandais basé à Belfast. Puis une seconde manche contre le Dynamo Bucarest. Et c’est là que ça devient passionnant.

À partir du mois de novembre, il ne reste que 8 équipes en lice, réparties en 2 poules de 4. Marseille hérite d’un groupe extrêmement relevé, d’un niveau frôlant la « Poire – Conférences Ligue », avec le FC Bruges, le CSKA Moscou en plus des Rangers FC. Là ok, les Glasgow Rangers c’est un vrai club de foot, les Gers ont toujours fait partie du paysage européen. Le Milan AC est peut-être un peu moins bien loti avec notamment le FC Porto et Eindhoven, ça ne les empêche pas de surclasser facilement le groupe avec 12 point sur 12 et 1 seul but pris.
Et après quoi ? Et bien, ce n’est pas très compliqué, le 1er de chaque poule arrive en finale… comme ça au moins, on n’est pas embêté par les quarts et les demis !!!

Ce format de la Coupe des clubs champions européens, déjà testé l’année précédente, sera finalement éphémère (91-92 et 92-93), et sera remplacé dès la saison suivante par une Ligue des Champions « primitive » qui évoluera rapidement jusqu’au format que nous lui connaissons actuellement.

La coupe à Nanard?

On se permet cette expression issue du jeu MPG (Mon Petit Gazon). Car il ne faut pas non plus oublier les déboires judiciaires que l’Olympique de Marseille a connu cette fameuse année 1993, avec des matchs truqués avérés qui conduiront à une relégation en deuxième division. L’élément déclencheur n’étant autre que OM-VA (Valenciennes) qui n’a eu lieu que 6 jours avant la finale de Munich.

À ce prix-là, on veut bien se faire chambrer un peu, mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin.

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