
Autour du PSG
L’avis tranché de Teddy Riner sur le départ du PSG du Parc des Princes
Teddy Riner, notamment quintuple champion olympique de judo, était au micro de Bartoli Time sur RMC Sport ce dimanche. L’occasion de répondre à l’épineuse question d’un départ du Paris Saint-Germain du Parc des Princes dans les prochaines années. Le judoka du PSG a défendu le déménagement, même s’il comprend l’attachement à l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud.
Riner « économiquement parlant ce n’est pas bien pour un club. »
« Il y a deux choses. J’ai la casquette de sportif et celle d’entrepreneur. À un moment, un grand club, c’est aussi un club qui a son propre stade et qui ne loue pas ad vitam æternam avec des fonds qui sont perdus.
Oui, c’est bien pour la mairie de Paris, mais économiquement parlant ce n’est pas bien pour un club. Regardez le Bayern Munich, qui possède ses infrastructures, son centre de haut niveau. Ça se passe bien. Je pense que c’est comme ça que les investisseurs réfléchissent.
Riner « se placer comme ceux qui essaient de gagner, ceux qui essaient de faire vivre un club. »
Mais oui, l’âme et l’histoire du club, c’est au Parc des Princes. Je le comprends, bien sûr. Après, il faut aussi se placer comme ceux qui essaient de gagner, ceux qui essaient de faire vivre un club. Ça doit être compliqué. Je suis mitigé, c’est balle au centre, mais je peux comprendre. »
Si Riner rappelle logiquement l’importance historique du Parc des Princes, qui ne pourra jamais être mise de côté, il souligne très justement que le départ est la suite logique pour le PSG. Dans son projet, il y a d’excellentes raisons pour être propriétaire de son stade. Mais la mairie refuse catégoriquement, alors qu’il y aurait en plus des travaux compliqués à réaliser afin de franchir un palier.
Il faut l’accepter et se préparer. L’idée du changement n’est pas forcément plaisante, mais cela n’enlève pas le très probable besoin. D’autres clubs ont changé de stade et vivent très bien aujourd’hui, avec de nouvelles émotions et d’autres histoires à vivre.
Reste à voir où ce sera et à partir de quand.
