Autour du PSG
Lavezzi et Cavani, Sévérac demande ce qu’ils font au PSG
Depuis dimanche soir, et le nouveau match nul du Paris Saint-Germain, le 11e de la saison en Ligue 1, les responsabilités sont distribuées par les spécialistes. Cette fois, Dominique Séverac, journaliste du Parisien, remet en question les places de Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani dans l’équipe.
« Paris a encore été trahi, entre guillemets, par ses attaquants. Cavani n’a pas réussi à marquer, il n’est pas là quand on l’attend en L1, ce n’est pas la logique de 64ME investis… Lavezzi – dont on se demande chaque jour à quoi il sert si ce n’est à décoiffer Frédéric Thiriez – il n’y a rien… Cela veut dire que l’après Ibrahimovic ne sera pas incarné par Cavani parce qu’il n’est pas assez buteur. Il revendique une place dans l’axe et quand il l’a, il ne prend pas sa chance. Ce n’est pas vraiment un joueur de côté, ce n’est pas vraiment un joueur d’axe, quel attaquant est-il ? On a encore quelques mois pour le découvrir. »
S’il exclut ici J. Pastore, c’est certainement parce qu’il fait une grande saison et a très bien joué le rôle de meneur de jeu hier. Car lui aussi a loupé des occasions, ce qu’il assume. Mais, au moins, par rapport à Cavani, il ne demande pas à jouer en tant que buteur. Pour cette fois, El Matador n’a rien manqué de « facile ». Mais on attend tout de même de lui qu’il arrive à marquer dans ce genre de rendez-vous. Pour sa défense, il aurait pu être bien mieux servi à plusieurs reprises.
E. Lavezzi, à part sur le face à face de Pastore, a été placé dans de très bonnes conditions. Sur la remise de Matuidi dans la surface notamment. Mais au milieu de tuer les monégasques, il a mis un petit plat du pied dans une balle qui fini tranquillement sa marche un peu à côté du poteau.
Clairement, Marquinhos et Thiago Silva, excellents en défense centrale hier soir, peuvent se sentir un peu trahis. Visiblement, en plus de garder Sirigu complètement tranquille, il faut qu’ils aillent marquer les buts. Pour cela, il faudrait encore que les coups de pieds arrêtés soient vraiment bien tirés.