Anciens
Lavezzi avoue perdu la motivation au PSG, la différence entre la Serie A et la Ligue 1 comme explication
Cet hiver, Ezequiel Lavezzi a quitté le Paris Saint-Germain pour rejoindre le Hebei China Fortune, cela alors que son contrat s’arrêtait en juin prochain. Mais El Pocho n’était pas vraiment heureux en France, comme il l’a avoué dans un entretien accordé à L’Equipe.
« Avec le temps qui passe, j’ai perdu la motivation. Quand je suis arrivé, je l’avais un peu mais je l’ai perdue après. Je n’ai pas trouvé la motivation pour moi, pas pour les autres. C’est la vérité. C’est moi le problème.
Naples et le championnat italien, c’est différent, tu as 8 beaux matches à jouer. En France, tu en as peut-être deux et la différence est haute (il mime avec sa main). Je pense que c’est ça.
En parler à Ancelotti ou Blanc? Non, c’est un truc que j’ai en moi, ce n’est pas un problème dont j’ai parlé aux autres. Quand tu es dans une équipe comme le PSG, il faut être toujours au top et je n’y suis peut-être pas. C’est la raison pour laquelle je pense que je n’ai plus ma place à Paris. »
Si sa grinta a toujours été appréciée, il faut avouer que Lavezzi a semblé perdre un peu de cette énergie lors de sa dernière année dans la capitale. S’il a quand même réussi quelques belles choses dans la capitale, Pocho avait du mal à être régulier.
C’est un des problèmes pour le PSG dans une Ligue 1 très loin de son niveau, réussir à garder les joueurs motivés. La rivalité installée avec l’OM peut servir, celle montante avec l’Olympique Lyonnais aussi. Mais il faudra que le championnat se développe.
La Serie A a fait rêver grâce à cela, comme la Premier League aujourd’hui. Il y a beaucoup de « gros » matchs. Aujourd’hui, le niveau est un peu moins élevé en Italie, mais les rivalités sont installées et les supporters savent mettre de grandes ambiances.
On peut comprendre Lavezzi, surtout qu’il a perdu sa place de titulaire face au talent des Javier Pastore, Angel Di Maria, Lucas. Mais il faut espérer que les autres Parisiens n’auront pas ce soucis, même si cela pourrait expliquer les petites performances de Cavani, qui vient aussi de Naples.