Laurent Blanc évoque ses envies et son avenir

Lors d’un long entretien auprès de La Gazzetta Dello Sport, Laurent Blanc, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, a évoqué son possible avenir alors qu’il est en fin de contrat à la fin de saison.

Vous êtes en fin de contrat l’été prochain. Si vous quittiez le PSG, ce serait pour quel type de projet ?

« Pour un projet autant ambitieux qui puisse me mettre dans des conditions idéales pour gagner, comme c’est le cas à Paris. En France ou à l’étranger. »

Et en Italie, où vous étiez proche de l’Inter et de la Roma ?

« En Italie, tout me plait, du football à la culture. La Serie A est en train de voir le bout du tunnel, avec des projets sérieux, comme la montre la finale de Ligue des Champions bien méritée de la Juve. Autant les bianconeri que la Roma peuvent encore jouer les trouble-fêtes cette année. Et je note avec plaisir la progression de l’Inter et du Napoli. Au-delà de l’Italie, j’aime aussi beaucoup l’Espagne. »

Il y a quelques temps, vous disiez que vous ne feriez pas ce métier pour très longtemps.

« C’est un métier dur, fatiguant, épuisant nerveusement, mais j’ai préféré gagner un peu avant de le quitter. Je ne me vois pas entraîneur à 70 ans, à moins que je me rende compte que j’ai encore la volonté de gagner. », des propos traduis par CulturePSG.

Blanc ne semble pas vraiment sûr de rester à Paris, pour le plaisir de certains supporters, la déception d’autres. Pour le moment, son bilan au PSG est compliqué à faire. De la possession de balle, du beau jeu, des périodes avec une équipe qui écrase tout, la quadruplé national. Mais aussi des souffrances face à des petites équipes, des prestations poussives et un quart de finale de Ligue des Champions qui n’est pas passé. C’est d’ailleurs cet élément qui serait déterminant pour les dirigeants afin de proposer à Laurent Blanc de continuer.

Si ce n’est pas le cas, Le Président semble déjà avoir une idée de ce qu’il veut. On peut souhaiter qu’il réussisse au PSG, cela serait une bonne nouvelle pour le club. Mais un départ ne semblerait pas être une catastrophe pour l’une des deux parties.