Autour du PSG
La Ligue 1 se dirige vers l’ajout d’un paiement différé d’une partie des salaires, explique L’Equipe
Durant la suspension de la saison 2019-2020, qui pourrait encore durer et amène de grands soucis financiers aux clubs, des solutions sont cherchées dans les différentes Ligues. En France, le chômage partiel a été mis en place par les clubs et une l’idée d’une baisse de salaires (déjà en place dans certains clubs à l’étranger) est travaillée. Ce vendredi, L’Equipe explique qu’une option se dessine avec une partie des salaires qui serait payée plus tard, quand la situation reviendra à la normale.
« Depuis plusieurs jours, une discussion s’est engagée avec les clubs, représentés par Jean-Pierre Caillot (Reims), Jean-Pierre Rivère (Nice), Nicolas Holveck (Rennes), Francis Graille (Auxerre) ou encore Vincent Ponsot (Lyon) et Philippe Piat, coprésident de l’UNFP. Elle a bien avancé, même si elle n’est pas achevée puisqu’une réunion est encore prévue lundi. Selon nos informations, il est envisagé un report de certains versements.
Dans le détail, il est évoqué un paiement différé sur un pourcentage du salaire ou sur le chômage partiel (70 % du brut) qui s’est généralisé avec la crise. Avec quatre tranches. En dessous de 10 000 euros de salaire mensuel, les joueurs conserveraient l’intégralité de leur rémunération. Entre 10 000 et 20 000 €, la baisse serait de 20 %, entre 20 000 et 50 000 €, de 30 %, entre 50 000 et 100 000 €, de 40 %, et au-delà de 100 000 €, de 50 %.
« Chaque joueur, dans chaque club, se verra proposer cette possibilité, mais il restera libre de souscrire ou pas à cette initiative. »
Ces sommes seraient déduites dans l’immédiat pour passer ce cap difficile et seraient ensuite reversées progressivement aux joueurs lorsque la situation s’améliorera. Avec une garantie de créance prioritaire sur les futurs droits télévisés.
Selon les clubs, l’UNFP est moteur dans ce dossier, en passe d’aboutir, même si des détails restent à régler. Mais il ne s’agira pas d’imposer quoi que ce soit. Chaque joueur, dans chaque club, se verra proposer cette possibilité, mais il restera libre de souscrire ou pas à cette initiative. »
Le quotidien sportif n’est pas toujours le plus fiable, mais il est relativement crédible sur ces sujets. Il est bien possible que l’UNFP et les clubs se dirigent vers cette solution. Laquelle a du sens, puisque cela serait une aide pour les clubs qui ne serait qu’un moindre dérangement pour les joueurs. Lesquels peuvent aussi faire d’autres efforts, mais c’est déjà bien mieux que rien. Et il y a déjà le chômage partiel comme réduction du salaire.
De toute façon, c’est ne pas à nous de décider s’ils peuvent ou doivent faire plus pour aider les clubs. L’option évoquée ici est déjà intéressante. Il reste à voir si elle pourra se concrétiser et si tout le monde voudra y adhérer. Car il est bien précisé qu’il n’y aura pas une obligation. Il risque d’y avoir des négociations.