Autour du PSG
La LFP travaille à un rééquilibrage après le non-paiement de droits TV, rapporte L’Equipe
La saison 2019-2020 étant suspendue, les diffuseurs de la Ligue 1 (Canal+ et beIN SPORTS) ont pour le moment décider d’arrêter les paiements des droits TV. Une situation pénible pour les clubs, forcément, qui a entraîné une discussion pour trouver une solution qui les aiderait dans cette période où tous les revenus sont réduits. Aussi, cette suspension brutale a une certaine injustice, car le versement prévu en avril dernier était la part concernant la « notoriété. Par exemple, le Paris Saint-Germain devait toucher 16,12 millions d’euros, l’Olympique Lyonnais 12 millions et le Stade Rennais 5,25 millions.
Et tous les clubs n’ont pas touché le même pourcentage de la somme qu’ils doivent recevoir sur la saison, comme l’explique L’Equipe. Le PSG a reçu que 60%, l’Olympique de Marseille 61% alors qu’Amiens et Nîmes ont déjà perçu 90% de l’argent attendu sur l’année. Le journal sportif indique ce jeudi que la Ligue de Football Professionnel élabore une solution pour régler cette injustice peu importe ce qui se passe pour la saison.
« A l’arrivée, quelle que soit l’issue de la saison, un rééquilibrage va être effectué afin que personne ne soit lésé. La décision n’a pas encore été actée par un bureau de la Ligue, mais un consensus existe en la matière.
« il ne serait pas demandé à ceux qui ont perçu le plus de rembourser une partie de ces sommes. »
Une contribution au groupe de travail mis en place par la LFP sur les scénarios de reprise et le calendrier a évoqué la question, expliquant, dans un document que nous avons pu consulter, qu’« en cas de droits télé non acquis au titre de 2019-2020 (entre 0 et 218 M€), une compensation pourrait être actée sur une quote-part équivalente des droits de la saison 2020-2021, pour garantir à 100 % des clubs 100 % des droits télé de la saison 2019-2020 ».
En clair, il ne serait pas demandé à ceux qui ont perçu le plus de rembourser une partie de ces sommes, mais que soient versées en priorité les premières échéances de la saison prochaine (notamment la première traite de 133,3 millions de Mediapro, payable le 5 août) à ceux qui sont aujourd’hui défavorisés. »
Même si on ne sait toujours pas avec certitude si la saison pourra reprendre, c’est rassurant de voir que des solutions peuvent être trouvées pour minimiser les dégâts de cette période si particulière. Il n’y a rien d’idéal qui pourra compenser tous les problèmes amenés, mais c’est mieux que rien. C’est bien pour que le football puisse continuer à avancer le plus normalement possible après cette crise. On sait que cela n’apparaît pas comme essentiel aujourd’hui, il reste que l’on en sera ravi une fois que la vie à peu près normale pourra reprendre.