Kurzawa, un premier but, du mieux observé, mais encore des progrès à faire

Durant la trêve internationale, Parisfans continue de vous proposer un retour sur les dernières semaines de compétitions de chaque joueur. La période observée étant de la dernière trêve à la présente.

Layvin Kurzawa, arrivé cet été au Paris Saint-Germain afin de palier le départ Lucas Digne pour cette saison et dans l’optique de remplacer Scherrer Maxwell, qui devrait partir en fin de saison, a eu du mal à lancer sa saison. Mais, au fil des matchs, le latéral gauche de 23 ans semble se faire à la pression et s’adapter doucement à son nouvel environnement.

Alors que l’on pouvait tristement remarquer à la dernière à laquelleque Kurzawa avait participé aux deux seuls matchs nuls du PSG, il est cette fois sur le terrain pour le deux larges scores infligés par le club de la capitale (PSG – ASSE, 4-1 et PSG – Toulouse, 5-0). On peut noter qu’il n’a pas joué lors de la première défaite parisien, face au Real Madrid (1-0), sans être vraiment sûr que cela soit positif pour lui, puisqu’il ne participe pas à ce très grand match.

Pour être précis, Kurzawa a aussi participé à la victoire 0-2 sur la pelouse de Bastia lors de la 9e journée de Ligue 1, mais il est difficile de juger sa prestation avec 5 minutes de jeu. Pas de bêtise, c’est un bon début, mais il n’a pas vraiment pu se montrer positivement.

C’est contre Saint-Etienne, une semaine plus tard au Parc des Princes, que l’ancien monégasque peut et doit se montrer.

Quelle meilleure manière que d’inscrire le premier du but match? A la 23e minute, bien servi par Verratti, Kurzawa se présente face à Ruffier et le trompe d’un plat du pied. La balle est touchée par le portier stéphanois, mais il y a but et c’est le plus important.

Pour le reste de sa prestation, à laquelle nous avons attribué la note de 7/10, le latéral gauche a le mérite de se montrer très solide, ce qui avait manqué lors de ses premiers matchs. Il n’est pas responsable sur le but contre son camp inscrit par Verratti, qui voit la balle rebondir sur lui sur un centre mal repoussé par Marquinhos. Le centre vient du côté de Kurzawa, mais il n’a pas fais d’erreur.

Offensivement, il est plutôt présent et tente plusieurs centres. Malheureusement, il n’a pas souvent trouvé preneur et a parfois un peu trop joué vers l’arrière. Peut-être par prudence. Reste qu’il y a du mieux dans ce que propose Kurzawa au PSG, et il le « fête » sur Twitter.

Belle victoire hier et 1er but dans un magnifique parc des Princes.
Merci pour vos messages#ICICESTPARIS #PSG?? pic.twitter.com/VMgps3mdAO

— layvin kurzawa 20 (@layvinkurzawa) October 26, 2015

Il faut ensuite confirmer ce bon match face aux Verts lors de la réception de Toulouse à l’occasion de la 13e journée de Ligue 1 (car, sans surprise, le latéral gauche a laissé la place à Maxwell contre Rennes et le Real Madrid). Alors que le PSG brille et s’impose 5-0, Kurzawa n’est pas très convaincant. On est même un peu déçus après son très bon match contre Saint-Etienne.

Toujours solide en défense, mais ce n’était pas bien compliqué face à des Toulousains frileux et au sein d’un PSG ultra-dominateur. En revanche, offensivement, le gaucher est l’une des déceptions de ce match, avec Cavani, malheureusement. Et si l’Uruguayen, a pris la plupart des critiques venant des médias pendant que le Français est passé outre, on ne peut pas oublier que sa prestation a été décevante, que nous avons noté avec un 4.5/10.

Une note peut être un peu dur à froid, mais causée par une frustration importante. Kurzawa n’a loupé que 7 passes dans son matchs (sur 68). Ce n’est pas grand-chose, mais cela a empêché les Parisiens de maintenir le rythme et la pression. Et s’il a été parfait dans son camp, il a manqué de précision chez l’adversaire. Peu de passes manquées, mais encore moins d’occasions crées. Surtout qu’en fin de première mi-temps, le PSG construisait longuement et finissait sur son côté, où il a perdu la balle plusieurs fois. 

Cela a mis évidence un problème dans le tri Kurzawa – Matuidi – Cavani, bien loin de jouer comme lorsque Maxwell est arrière gauche. Une image de la progression que doit encore faire le joueur de 23 ans. Au fil du temps, il y a du bon, du mieux, mais il reste quelques marches à gravir pour arriver au niveau du Brésil, à qui il doit succéder lors des prochaines saisons. Au moins, il montre des signes positifs et d’espoirs, à lui de confirmer. Il n’est pas impossible qu’il fasse comme Aurier à droite, une première saison où il monte en puissance, et une seconde pour s’affirmer.

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S. Maxwell, Z. Ibrahimovic