Anciens
Kalimuendo évoque son départ du PSG « sans amertume »
Arnaud Kalimuendo, attaquant de 20 ans, est revenu pour L’équipe, sur son départ du Paris Saint-Germain cet été pour signer au Stade Rennais. Il assure qu’il n’a aucune rancœur et que son désir de jouer a pris le dessus. Il ne regrette rien et se dit conscient qu’à Paris il aurait peu joué.
Kalimuendo « Je n’en retiens que du positif »
« N’y a-t-il pas une petite frustration de ne pas avoir pu continuer au PSG après ce que vous avez montré à Lens ?
Non, du tout. Je savais ce que je voulais, le club aussi. J’ai toujours été bien traité et je repars de là-bas sans amertume. Je suis un titi, j’ai fait toutes les cases possibles depuis les moins de 10 ans et pour moi, c’est une fierté d’avoir pu jouer au Parc – il a participé à trois matches de L1 avec le PSG dont trois minutes à domicile contre Strasbourg (4-2), le 14 août 2021. Je n’en retiens que du positif.
Kalimuendo « Je savais que ça allait être très dur de jouer »
On a eu le sentiment que Paris vous a plus cédé par souci économique que par volonté sportive.
Mais je savais que ça allait être très dur de jouer. La progression, ça passe par le temps de jeu, ce que je retrouve à Rennes.
Kalimuendo « Chacun ses ambitions »
D’autres se seraient contentés de bouts de match.
Chacun ses ambitions.
Dans le niveau des entraînements, entre Paris et Lens ou Rennes, y a-t-il de grosses différences ?
C’est différent, mais il y a de la qualité technique dans les trois. Après, il peut y avoir une différence d’intensité mais j’ai côtoyé des joueurs formidables un peu partout. »
C’est dommage de ne pas avoir gardé Kalimuendo mais il n’était pas prêt à accepter un temps de jeu faible. Quoi qu’on entende, Kalimuendo ne serait pas passé devant la MNM. Il aurait eu des miettes et c’est donc en toute logique qu’il a préféré aller jouer ailleurs. D’autres, comme Ekitike veulent se laisser du temps de réussir dans un grand club. En ce sens, ce n’est pas si étonnant de voir Kalimuendo partir.
Quand on regarde les temps de jeu de Carlos Soler, Hugo Ekitike et Pablo Sarabia, il est évident qu’il ne reste que des miettes. On verra dans quelques années si c’est le bon choix. Mais au moins, c’est assumé, sans rancœur, mais avec une ambition certaine. Son choix est tout à fait louable tant il mérite de jouer. Mais qui peut dire aujourd’hui que la concurrence entre lui et la MNM aurait été saine. Christophe Galtier l’avait d’ailleurs prévenu qu’il risquait d’avoir très peu de place.