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Aulas "une vente de Lacazette au PSG, ce n’est pas d’actualité...Ce serait plutôt à l'étranger"

Autour du PSG

Jean-Michel Aulas « pose de bonnes questions » selon Dominique Séverac

L’hégémonie parisienne dans l’hexagone ne fait plus aucun doute, et la dramaturgie footballistique qui ne cesse de réclamer un antagonisme entre clubs semble tourner à la farce tragique pour les adversaires du Paris-Saint-Germain, qui ne souhaite répondre non plus sur le terrain, mais par calomnie et la critique futile et facile. Et comme la nature a horreur du vide, certains acteurs du football français tentent vainement de combler le vide abyssal par le verbe de l’infamie. La Ligue 1 est un univers parallèle, qui se félicite de sa marginalité construite avec tant d’effort inconscient, et le nouveau Siegfried du football français Jean- Michel Aulas souhaite terrasser le dragon parisien, qui garde voracement l’or du Rhin des Nibelungen.

L’actualité du Paris-Saint-Germain s’entremêle étroitement avec Jean-Michel Aulas qui tel le Boléro de Ravel ne cesse inexorablement de répéter sa douce et répétitive mélodie, qui se révèle être un peu criarde à la longue. C’est dans ce torrent de paroles que Dominique Séverac tente d’apporter un fil conducteur et logique à ce qu’on peut dorénavant appeler le logos obsessionnel aulasien.

Pour le journaliste du Parisien, il semble que le fond précède la forme, et que les violences verbales du président de l’Olympique Lyonnais à l’encontre du Paris-Saint-Germain peuvent émerger dans le tréfonds des flots de calomnies, des vérités qu’il ne faudrait pas balayer d’un revers méprisant. L’abstraction de la forme doit donc être de mise pour se canaliser sur l’un des fonds du problème systémique de notre football français.

« Les propos d’Aulas? Il y a à boire et à manger dans ce que dit Jean-Michel Aulas. Sur le fond, il dit des choses intéressantes qui méritent débat. Le problème, c’est la forme. Elle empêche d’écouter le fond parce que c’est systématique, obsessionnel, répétitif. Il pose en tout cas de bonnes questions mais il y répond très mal. En fait, derrière tout ça, ce qui l’agace surtout, c’est de ne pas être champion. Il se dit que sans le PSG version Qatar, il le serait. Le passé lui donne raison. »

Si l’on peut rejoindre le dénigrement de Séverac sur la forme des propos de Jean-Michel Aulas, il n’en reste pas mois que les maigres tentatives du rhodanien de creuser le fond du problème reste un vœux pieux et ne touche que les méandres lointains du cataclysme footballistique hexagonal. L’obnubilation de Aulas sur l’argent du Qatar est une tentative vaine de faire oublier les désastres de son football qu’il n’a cessé d’alimenter, en se nourrissant avec voracité du cadavre encore fumant de la Ligue 1, à l’époque où Gargantua, c’était lui.

Les flots de vociférations mécaniques et psychotiques du président lyonnais, mise en parallèle avec ces piètres performances en Europe ces dernières années, sont à elles seules des arguments d’autorité contre la bile verbale aulasienne.

Si la défaite devient une condition contre le Paris-Saint-Germain, comment se fait- il que le mat lyonnais fut détruit par  l’APOEL Nicosie, Astra Giurgiu, la Real Sociedad, ou la Gantoise, alors qu’en comparaison des budgets, le navire de guerre lyonnais était censé rencontrer des navires de plaisance étrangers. La stratégie de démontrer la présente luciférienne du Qatar au PSG et d’exhiber un angélisme total sur l’institution lyonnaise prouve que « concevoir le diable en partisan du Mal et l’ange comme un combattant du Bien, c’est accepter la démagogie des anges.« (Milan Kundera)

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