PSG – Pastore « Ou ils m’aiment, ou ils me détestent »

Ce soir, l’Argentine affronte la Colombie en quart de finale de la Copa America. Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain, Javier Pastore, revient sur son style de jeu et affiche sa détermination en conférence de presse.

Malgré son absence en Coupe du Monde l’année dernière, l’international argentin a disputé les 3 premiers matchs en tant que titulaire durant cette compétition au Chili.

Toutefois, sa façon de jouer, qui comporte des risques, ne plaît pas toujours. El Flaco le sait, mais cela lui importe peu. Il prend surtout du plaisir à créer des occasions pour ses coéquipiers.

« Mon style est d’essayer de jouer en une touche. A chaque fois, j’essaye de trouver la passe qui va faire la différence, la passe décisive. Je prends du plaisir à envoyer mes coéquipiers vers le but adverse. J’ai un style de jeu qui amène des critiques et porte les supporters à avoir un avis tranché sur moi. Ou ils m’aiment, ou ils me détestent et m’insultent. Avant, cela me touchait, mais plus maintenant. Et mon jeu, je ne le changerai pas. »

Il pense que cela ne fait pas l’unanimité aux supporters, alors que l’ancien joueur français, Eric Cantona, a affirmé il y a 2 mois que l’Argentin est le meilleur joueur du monde. Bien sûr, cet avis n’est pas partagé par tous, mais Pastore a de plus en plus de fans. Même s’il y a des critiques, le numéro 27 du PSG semble faire des progrès dans sa mentalité, que ce soit dans la confiance ou la régularité.

Il affiche ensuite son bonheur de jouer sous le maillot de l’Albiceleste.

 « Si vous pensez qu’il est compliqué de jouer avec Messi, Di Maria, Agüero et les autres, enlevez-vous tout de suite cela de la tête. C’est la chose la plus belle au monde. C’est incroyable. »

Forcément, jouer avec certains des meilleurs du monde ne peut être qu’un plaisir, surtout quand c’est pour son pays.

Enfin, lorsqu’on l’interroge sur le match face à la Colombie, il n’hésite pas une seconde. Il faudra se battre, jouer haut et ne rien lâcher.. La détermination d’El Flaco est un exemple qui devra être suivi par toute l’équipe.

 « On devra avoir une bonne possession du ballon et aller les agresser quand nous le perdrons. On devra être sans pitié et leur faire mal à la moindre occasion. »