Autour du PSG
Hoeness « Nous avons failli être éliminés et Bernat en était le seul responsable »
Fraichement débarqué du Bayern Munich, le latéral gauche Juan Bernat est arrivée sur la pointe des pieds au Paris Saint Germain. L’Espagnol de 25 ans a quitté la Bavière pour relever un nouveau défi dans la capitale française. Une vente qui n’a fait aucun regret au Bayern cet été. Mais face à des débuts compliqués et des absences, certains se demandent si le club allemand n’aurait pas dû garder Bernat. Interrogé à ce sujet par la presse, le patron du club bavarois Uli Hoeness n’a pas laissé le moindre signe de regret.
» Quand nous avons rencontré Séville en Ligue des Champions (la saison dernière en quart de finale), nous avons failli être éliminés et Bernat en était le seul responsable (0-0 au retour après avoir gagné 2-1 en Espagne). Ce jour-là, nous avons décidé de le vendre. Notre bonheur ou notre malheur ne dépendent pas de Juan Bernat. Nous avons toujours une équipe de 16 à 17 joueurs de classe mondiale. «
Un nouveau départ pour rappeler ses qualités.
Juan Bernat était un latéral extrêmement prometteur lorsqu’il évoluait à Valence. Il n’est pas arrivé au Bayern à la demande de Pep Guardiola par hasard. Avec le coach espagnol, sa première saison a été très correcte au Bayern. Ensuite, le changement de coach ne lui a pas été favorable. En plus, notamment sur le dernier exercice, il a dû lutter avec des blessures. Le bilan fait par Hoeness est très dur et manque d’argument. On ne perd jamais un match juste à cause d’un joueur. Même s’il a pu faire une erreur notable, voire plusieurs. On voit plutôt un dirigeant qui veut défendre son équipe actuelle et éloigner une polémique, quitter à « salir » l’image d’un ancien.
En tout cas, Bernat est venu au PSG pour redonner un élan à sa carrière. Rien d’impossible à 25 ans. Surtout avec la confiance du coach Thomas Tuchel et du PSG. Le club était en manque de joueur à ce poste et avait besoin de quelqu’un pour remonter le niveau. Bernat a donc eu sa chance et il utilise bien la longue blessure de Layvin Kurzawa (26 ans) pour prendre ses marques et monter en puissance. Aujourd’hui, il a encore de la place devant lui pour montrer qu’il est un latéral gauche de qualité et que les dirigeants ont eu raison de le recruter. Ses dernières performances ont été intéressantes. A lui de bien travailler et tout donner pour continuer dans ce sens et peut-être prendre une sorte de « revanche » sur le Bayern.