
Autour du PSG
Habib Beye « c’est à Ben Arfa d’évoluer…Il doit se mettre au diapason »
Dimanche soir, lors du Canal Football Club, il a été question du Paris Saint-Germain et de la gestion d’Hatem Ben Arfa (29 ans). Habib Beye qui était présent autour de la table des consultants a livré un avis très tranché sur la question :
« Aujourd’hui, c’est à Ben Arfa d’évoluer. Il n’y a jamais eu d’amour entre Ben Arfa et Emery… Il doit se mettre au diapason. Il était traité de manière particulière parce qu’il était à Nice. Là, il arrive au Paris Saint-Germain où il y a déjà beaucoup de qualité technique, il doit se mettre au niveau. »
Effectivement à Nice, Claude Puel avait fait de Ben Arfa un électron libre au sein de son équipe. Mais hors de question pour Unai Emery de s’adapter à un individu au détriment du collectif. Il a plusieurs fois répété qu’il attendait de l’international français qu’il joue plus à une touche de balle et qu’il combine plus avec ses coéquipiers. De plus on sait que le technicien espagnol est particulièrement attentif à l’attitude de ses joueurs à l’entraînement et là encore il semble que Ben Arfa ne fasse pas les efforts nécessaires.
Alors est-ce que Ben Arfa s’est trompé en rejoignant le PSG à l’intersaison ?Pas selon Beye qui s’en explique en ces termes
« S’il était parti à l’Atlético Madrid et qu’il n’avait pas travaillé à l’entraînement, Diego Simeone ne l’aurait pas fait jouer non plus. »
Le milieu parisien a souhaité rejoindre un club de haut niveau, il lui appartient de se plier aux exigences de son entraîneur pour franchir ce palier qu’on le pense capable d’atteindre. De l’extérieur on a l’impression que Ben Arfa pense que ses qualités naturelles devraient lui permettre de fouler la pelouse régulièrement. Il n’a pas totalement tort, seulement alors qu’il est à un âge où les footballeurs atteignent normalement leur plénitude, il semble s’entêter dans une mauvaise direction.
On souhaite que celui-ci enchante le Parc des Princes avec ses dribbles chaloupés, mais pour cela il lui faudra convaincre Emery qu’il a assimilé ce qu’on lui demande.
