Govou trouve que le prix payé pour Cavani était « très cher », « surcoté »

En janvier 2015 la presse parlait déjà des déboires d’Edinson Cavani à l’occasion notamment, de sa sortie en cours de match face à Rennes au Parc des Princes, et les sifflets qu’il essuyé ce soir là sur fond de controverse et de manque d’inspiration. Mais l’ancienne idole de Naples et actuel buteur du Paris Saint-Germain a quand même fini la saison avec 31 buts au compteur.

Emprunté techniquement, Cavani, malgré une générosité et une implication dans les tâches défensives intactes, a perdu un nombre incalculable de ballons face au Real Madrid au Santiago Berbabeu, dont notamment un face à face contre Navas.

Son manque d’inspiration à l’heure actuelle, fait remonter la polémique à la surface et la presse se déchaîne sur le joueur, qui peut terminer meilleur buteur de Ligue 1 cette saison.

Si la presse est assez clémente avec des joueurs français comme par exemple Alexandre Lacazette, elle semble au contraire assez sévère avec Edinson Cavani, qui se fait descendre de partout, et tout le monde s’y met.

Le dernier en date c’est Sidney Govou, qui s’interroge dans Les Spécialistes, pour savoir si pour : « Cavani ? Le prix était très cher. N’a-t-il pas été surcoté par rapport à son prix d’achat ? »

A titre de rappel, l’international uruguayen a un bilan plus que convaincant du côté du Parc des Princes. Depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, l’ancien attaquant du Napoli a claqué 65 buts sous les ordres de Laurent Blanc. Pour un attaquant de pointe typique, souvent poussé par Zlatan Ibrahimovic sur un côté, ce n’est pas si mal non ?

Le seul souci pour El Matador c’est qu’il est arrivé avec l’étiquette d’un transfert mirobolant. Souvenez-vous, nous sommes en juillet 2013 et le Paris-SG claque sans sourciller la somme stratosphérique de 64 millions d’euros.

Ce coût attire forcément les regards sur le numéro 9 de la Céleste, mais espérons qu’il fera taire encore une fois, les contestataires en marquant des buts importants sur le théâtre européen.