Giresse veut que les attaquants du PSG fassent « des différences » pour compenser les déséquilibres

Alain Giresse, ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, est revenu pour L’Équipe sur l’équilibre nécessaire dans le jeu de Christophe Galtier pour cette saison. Il rappelle que pour que cela marche avec les trois stars offensives, il faut qu’ils fassent des différences pour compenser leur manque d’implication défensives. Il souligne aussi l’importance d’avoir des défenseurs centraux avec le bon profil avec des pistons aussi haut.

Giresse « Pour moi, ils sont en liberté conditionnelle »

« Toute l’idée est de trouver une compensation. En positionnant Messi en 10, Galtier veut lui offrir la liberté pour s’exprimer. Le problème au PSG est qu’il n’y a pas que Messi, il y a aussi Neymar et Mbappé. Pour moi, ils sont en liberté conditionnelle, c’est-à-dire qu’ils sont libres de faire ce qu’ils veulent à condition de faire des différences. S’ils n’en font pas, ils font courir trop de risques à l’équipe.

Giresse « Il faut que Ramos, Marquinhos et Kimpembe aient le profil pour sinon ça ne fonctionnera pas »

Les pistons offensifs, cela oblige les axiaux à plonger dans les couloirs pour couvrir derrière leurs latéraux. Il faut que Ramos, Marquinhos et Kimpembe aient le profil pour sinon ça ne fonctionnera pas. »

L’idée première dans le football est de marquer un but de plus de que l’adversaire. Cela permet de gagner des matchs et le PSG le fait plutôt bien depuis une décennie. Évidemment, il y a des temps creux, des interrogations, des saisons plus compliquées. Mais il faut aussi rappeler que la puissance de frappe de cette équipe peut largement compenser le déséquilibre défensif.

En plus, les défenseurs vont réussir à s’adapter au nouveau système, ce qui devrait resserrer les lignes.Les pistons vont aussi s’adapter un peu et défendre plus bas quand ce sera nécessaire. Assurément, on veut toujours que l’équipe soit toujours plus performante. Mais laissons le temps au temps, au regard des premiers matchs amicaux, il n’y a pas de raisons de s’inquiéter, sauf peut-être chez les adversaires.