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Gattuso critique Ménez et dénigre un PSG sans « histoire »
Si le Paris Saint-Germain et le France tentent de s’habituer aux déclarations pour le moins franches de Zlatan Ibrahimovic, l’Italie a Gennaro Gattuso, qui n’a rien à envier au Suédois. Cette fois, au moment d’évoquer les problèmes de l’AC Milan, il s’en est pris à l’ancien parisien Jérémy Ménez et à l’histoire du club de la capitale.
« Il a marqué beaucoup de buts mais au niveau du leadership, marquer ne suffit pas. Au niveau du comportement, il n’a pas fait ce qu’il devait. Il a créé des problèmes. Et toujours le défendre n’est pas une bonne chose.
(Une chose possible du Milan AC, ndlr) Le Milan AC ? Il est au patrimoine de l’Unesco, c’est autre chose que Manchester City ou le PSG. Eux, ils n’ont pas d’histoire », a-t-il déclaré à la Gazzetta TV
Pour ce qui est de Ménez, qui a d’ailleurs peut-être manqué d’un peu de caractère pour s’imposer à Paris, il n’a clairement pas le charisme qu’ont Gattuso, Zlatan Ibrahimovic, Steven Gerrard, ou autres grands leaders du football. Et, aujourd’hui, il n’y en a pas vraiment à Milan, un défaut de taille qui empêche d’être une grande équipe. Ménez, malgré ses buts, ne plus être l’homme providentiel de Milan, comme il a semblé l’être en début de saison.
Quant à l’histoire du PSG, comme à Ibrahimovic, il faut rappeler que le club est jeune. Le Milan AC a été créé en 1899, le PSG ne date que de 1970. C’est assez normal alors que les Lombards aient une histoire plus fournie. Milan a su bâtir une grande et récolter de nombreux trophées, c’est très bien. Il faut maintenant laisser à Paris le temps de le faire. L’ascension vers le sommet européen a été aidé par l’arrivée des investisseurs et de moyens importants. Mais c’est la même chose pour tous les clubs aujourd’hui, sans avoir des moyens importants, il est très dur de s’imposer au plus haut niveau. C’est d’ailleurs à cause de problèmes financier notamment que l’AC Milan est redescendu. Le PSG n’a pas encore un long palmarès, mais il pourrait bien l’avoir dans les décennies à venir, comme cela a été le cas pour les Rossoneri.