Face au calendrier chargé, « positiver » et insister sur l’envie

            Le Paris Saint-Germain a tenté, la Fédération Française de Football a refusé: le match de Coupe de France contre Saint-Etienne ne sera pas décalé. Du coup, les parisiens joueront 9 matchs en 27 jours. Soit une rencontre tous les 3 jours. Un rythme (trop) soutenu. Nasser Al-Khelaïfi, le président du club, et Laurent Blanc, l’entraîneur, ont affiché leur déception. Mais, d’après Gérard Houiller, ancien du PSG ( de 1985 à 1988), la seule solution est de se concentre sur la victoire à obtenir et se galvaniser. Il s’exprime dans L’Equipe.

« J’étais sur la même longueur d’onde que le PSG. Je m’étais battu, à Liverpool, pour déplacer une rencontre car nous avions trois matches entre nos demi-finales aller et retour contre Barcelone. Ce sont tes joueurs qui m’ont dit : « Coach, il faut les jouer ! C’est le plus important. De toute façon, il faudra bien le faire et on se reposera après la saison ». J’ai compris, avec le recul, qu’il fallait dédramatiser ça. Les joueurs connaissent les précautions à prendre, surtout à cette période de l’année. Une victoire en Coupe peut même entraîner une dynamique. Nous avions connu ça en remportant la Coupe d’Angleterre puis celle de l’UEFA dans la foulée. Il ne faut surtout pas dire à ses joueurs qu’ils sont fatigués. Il faut tout faire pour positiver car si on glisse dans l’inconscient des joueurs qu’ils peuvent être fatigués, ils vont l’être.« 

   Prendre les matchs comme ils sont placés, chercher à tous les gagner, s’appliquer, c’est certainement la meilleure solution. D’ailleurs, c’est la seule. La FFF ne changera pas le calendrier. Il faut donc l’affronter comme il l’est. C’est un peu comme le carton rouge reçu par Ibrahimovic mercredi. Ce n’est certainement pas juste, cela annonce une lutte physique pour les joueurs, mais la victoire n’en est que plus belle. Il faut donc aller les chercher, avec détermination et solidarité, puis célébrer le fait d’avoir surmonté les obstacles.