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Fabio Capello Neymar est un simulateur. Ce qui ne l'empêche pas d'être un simulateur

Autour du PSG

Fabio Capello « Neymar est un simulateur. Ce qui ne l’empêche pas d’être un simulateur »

Fabio Capello, ancien joueur de la Juventus Turin et de l’AC Milan notamment, ainsi que, par exemple, du Real Madrid, de la Juve, de Milan ou de l’AS Rome, était invité de l’émission Tiki Taka Russia. Il a été invité à donner son avis sur Neymar, attaquant de 26 ans du Paris Saint-Germain et du Brésil, qui a été critiqué pour ses exagérations lors des premiers matchs de la Seleçao durant la Coupe du Monde.

« Pour moi, c’est un simulateur. Il se laisse trop facilement tomber par terre, ce qui ne l’empêche pas d’être un grand joueur, un crack. Il est encore plus génial que Ronaldo mais il est moins puissant. Après la victoire contre le Costa Rica, on l’a vu pleurer parce qu’il ressent encore la honte du Mondial 2014 et tout le poids que représente la responsabilité de mener cette équipe en finale. »

Neymar ne fait pas que simuler et avait de quoi pleurer un peu.

Il est indéniable que Neymar a une certaine tendance à se laisser tomber. Des fois pour obtenir une faute pas forcément évidente. Mais aussi par moment pour se protéger face aux nombreux coups qu’il reçoit. Il ne faut pas l’oublier. S’il a subi 10 fautes contre la Suisse, ce n’est pas seulement en simulant.

C’est aussi parce qu’il a de grandes capacités à dribbler et d’accélération. Ce qui met les défenses en souffrance. D’autant plus que tout le monde sait qu’il ne faut pas que Neymar ait un peu de place, sinon il trouve une passe ou tir qui peut vite être décisif.

Quant à ses pleurs suite au succès contre le Costa Rica (2-0), il y a bien évidemment la pression sur ses épaules qui ressort un peu. Le Brésil doit faire une grande Coupe du Monde pour faire un peu oublier celle de 2014 et l’humiliation infligée par les Allemands (7-1 en demi-finale). Et la pression est encore plus grande pour Neymar, qui est très attendu. Depuis qu’il s’est blessé le 25 février, il est très suivi par les médias et les fans pour savoir s’il pourra jouer et aider son pays. Ce qui n’est pas simple à porter en plus des difficultés et du travail qui vont avec une telle blessure. Alors on peut facilement comprendre quelques larmes d’émotion.

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