Autour du PSG
Dugarry « le plus important est le collectif ou l’intensité que l’on peut mettre dans un match »
Samedi soir, le Paris Saint-Gerain a glané son 3e trophée de la saison (Ligue 1, Trophée des Champions et Coupe de la Ligue). Dans le Canal Football Club, l’ancien international français Christophe Dugarry estime que les Parisiens sont quasiment inarrêtables…sur le territoire national :
« Qui peut les arrêter ? On peut douter de Marseille vu le moral qui anime les marseillais. Ça peut être une fête comme une humiliation. Le PSG domine et ce n’est pas près de s’arrêter. Il faut le reconnaître.
Sont-ils guéris ? Non. Je reste déçu. Les grands joueurs, c’est important. Mais le plus important est le collectif ou l’intensité que l’on peut mettre dans un match. Je me suis souvent fait allumer sur les réseaux sociaux en disant que le PSG ne mettait pas assez d’intensité.
Le football de haut niveau, c’est de l’intensité. C’est le rythme. Ce n’est pas que les grands joueurs. Le football de haut niveau nous le montre tous les jours. Barcelone a les trois meilleurs joueurs du monde, mais s’ils mettent pas l’intensité, de rythme ou de vitesse, ils ne peuvent pas jouer au football.
On attend de voir Paris en Ligue des Champions. J’adore Ibrahimovic mais je n’attends pas de lui qu’il marque des buts contre Lille, Guingamp ou Lorient. Même si ses statistiques sont impressionnantes, je ne l’attends pas pour ça.
Regardez Wolsburg contre Madrid, Benfica contre le Bayern ou l’Atletico Madrid lors des deux matches contre Barcelone. Regardez l’intensité qu’ils mettent. On ne le voit que trop peu souvent sur un match du PSG. »
Pour ceux qui ont jeté un œil sur les quarts de finale de la Ligue des Champions, il est difficile de donner tort au consultant du CFC. Les matchs se sont joués à un rythme effréné et les prétendus favoris ont du batailler ferme pour se qualifier. On ne va pas répéter ce que l’on a déjà dit sur la performance des parisiens face à City, mais force est de constater qu’ils ne se sont pas montré digne de leur statut supposé.
Ils sont donc sortis par la petite porte. Souvent lorsque le PSG joue à la passe à 10 en championnat on a tendance à dire qu’il s’économise pour les grandes échéances. Mais la réalité de la Ligue des Champions les a rattrapé, « no pain no gain » (ndlr: sans effort il n’y a pas de résultat) ou « pas de bras, pas de chocolats » selon vos références.
Mais il ne faut pas négliger le profil physique des joueurs qui composent le PSG, certains joueurs n’ont pas la capacité à répéter des efforts intensifs plusieurs fois dans la semaine, si on va plus loin on peut même se demander si le travail foncier qu’il leur est imposé est suffisant? Enfin, comment renouveler cet effectif de manière à ce qu’il puisse évoluer avec l’intensité requise?
C’est des erreurs qu’on apprend, à la fin de la saison, il sera l’heure des comptes et de l’analyse des résultats. Ensuite il appartiendra aux dirigeants parisiens de travailler correctement pendant l’intersaison pour que le club de la capitale continue sa progression.