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Diaw évoque son parcours au PSG « C’est bête de payer les pots cassés d’erreurs de jeunesse. »
Les réseaux sociaux peuvent coûter très cher aux joueurs, en témoigne l’expérience de Mory Diaw, actuel gardien de 27 ans évoluant au FC Lausanne. Formé au Paris Saint-Germain, ce dernier s’est vu contraint de quitter le club parisien, sans avoir joué un seul match en professionnel, après que des tweets insultants aient refait surface. Auprès de Foot Mercato, ce dernier est revenu sur ce mauvais comportement qui a complètement gâché le début de sa carrière.
«Encore aujourd’hui ça me touche quand je parle de ça, parce que j’étais bien à Paris, j’étais apprécié, on connaissait ma personnalité … Le directeur sportif me connaissait bien et malgré ça le club a préféré se séparer de moi sans chercher à comprendre. C’est bête de payer les pots cassés d’erreurs de jeunesse.
Diaw « C’est à ma famille que ça a fait le plus de mal. »
Mais peu importe, on apprend de nos erreurs et j’ai appris de ça. Je me suis relevé et aujourd’hui dieu merci ça va. C’est à ma famille que ça a fait le plus de mal, ils avaient une image de moi qui n’était pas celle qu’il y avait dans les journaux ou celle que les gens pouvaient me donner.»
Un club comme le PSG soigne son image un peu plus chaque jour, quand une telle histoire fait surface, il est dans l’obligation de prendre des décisions exemplaires pour envoyer un message aux joueurs qu’ils soient au centre de formation ou en équipe professionnelle. Évidemment qu’il s’agit d’une erreur de jeunesse et que les décisions prisent peuvent paraître beaucoup trop radicales, mais malheureusement, c’est la loi des grands clubs européens. Et même en général, les joueurs doivent apprendre à faire attention dans leur formation. Cela fait d’ailleurs partie de l’apprentissage dans les centres de formation dorénavant.
Après plusieurs saisons compliquées, Morry Diaw, a su rebondir au sein du club de Lausanne. Même si son parcours a été compliqué, l’essentiel est que ce dernier est parvenu à s’accrocher et à s’imposer dans un club de première division. Il faut souhaiter le meilleur au Titi parisien, qui est parvenu à se stabiliser après avoir traversé plusieurs passages à vide dans des clubs de seconde zone à travers l’Europe.