Autour du PSG
Degorre « L’animation offensive du PSG dépend un peu trop du talent isolé de ses trois attaquants »
Le journaliste Damien Degorre, est revenu dans son édito sur le journal L’Equipe, sur les récentes performances décevantes du Paris Saint-Germain, et a notamment pointé du doigt la gestion d’Unai Emery de ses joueurs.
« L’animation offensive du PSG dépend un peu trop du talent isolé de ses trois attaquants en général, et de celui de Neymar en particulier. Dans un stade incandescent, le PSG n’a jamais su trouver la solution par son collectif et il s’en est remis à l’inspiration de Neymar pour égaliser une première fois avant de lui confier le ballon quand il ne savait pas quel chemin emprunter. Le fameux « chemin », justement, cher à Unai Emery, qui ressemble parfois à une voie sans issue. Quand la réplique est organisée, que l’état d’esprit est admirable, que l’adversaire ne se présente en victime, ce Paris peut être mis en difficulté.
Il flotte comme l’impression, depuis quelques semaines, que Paris peut vite redevenir une équipe de l’arrière-cour de l’élite du continent, de celles qui butent régulièrement en quarts de finale de la Ligue des champions. Sans Neymar, elle se normaliserait presque. Elle a pourtant des arguments à faire valoir. Mais cela suppose une mise en musique que son chef d’orchestre peine à initier. »
Même si cette équipe est performante, certains résultats, comme ce match nul 2-2 au Stade Vélodrome, montrent que tout n’est pas encore parfait. Cette équipe a été restructurée cet été, il y a donc encore des choses à régler et cela prendra certainement du temps. Comme il est souvent répété, cette équipe parisienne doit être à 100% en seconde partie de saison pour tenter d’atteindre la plupart de ses objectifs. On peut juger cette équipe parisienne et se faire un avis, mais ses prestations dans 3-4 mois seront certainement totalement différentes.
Il faut aussi laisser le temps à Unai Emery de construire son équipe et de tirer le meilleur de chacun de ses joueurs. La plupart des prestations sont bonnes, mais il y a encore logiquement des imperfections, qui seront, il faut le souhaiter, réglées dans les semaines à venir.