Autour du PSG
Degorre et Hermant l’affirment « Non, Ibra n’aime pas Cavani et il ne l’a jamais aimé »
Dans le livre publié il y a peu Ibra grandeur nature par les journalistes de L’Equipe Damien Degorre et Arnaud Hermant, des lignes sont dédiées à la relation entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Et ils en sont sûrs, il n’y a jamais eu d’amour entre les deux buteurs du Paris Saint-Germain.
«Il goûte que son équipe joue pour lui, il aime en être l’âme, le moteur, le sauveur, le héros incontournable. Cela a parfois posé quelques soucis, notamment avec Edinson Cavani, son compère d’attaque, acheté trois fois plus cher par le Paris Saint-Germain à Naples, un an après l’arrivée de Zlatan, et qui a dû se résigner à évoluer sur un côté parce que l’axe était occupé alors qu’il se considère comme un pur avant-centre.
Entre le Suédois et l’Uruguayen, ça n’a jamais été le grand amour, en dépit de leurs déclarations d’intention aussi louables qu’hypocrites, de gestes d’affection aussi spectaculaires que surjoués au moment des célébrations de buts. Non, Ibra n’aime pas Cavani et il ne l’a jamais aimé. Il le trouve trop solitaire, égoïste, pas dans l’esprit.»
Il est en effet possible que les deux hommes ne se soient jamais vraiment appréciés. On a pu en voir de petits signes parfois sur le terrain, mais il est arrivé aussi qu’ils terminent une action ensemble. Le plus important est que les joueurs jouent ensemble et que l’équipe gagne. Malheureusement, Paris n’est pas allé aussi loin qu’espérer en Ligue des Champions.
Mais cela ne peut pas être mis sur le dos des deux attaquants qui n’ont jamais été amis. De toute façon, il peut être compliqué de faire cohabiter deux buteurs dans la plus grande harmonie, puisque chacun veut mettre les buts et peut vite être un peu jaloux. On retiendra surtout que le PSG a remporté de nombreux titres et battus des records, collectifs comme individuels, avec les deux attaquants au PSG.
Maintenant, le Suédois quitte le club en fin de saison et Cavani pourrait avoir l’opportunité d’être le buteur principal. Peut-être que cela pourrait permettre de libérer, s’il était gêné par la présence du géant suédois. En tout cas, si le Matador reste à Paris, il n’aura plus vraiment d’excuse pour ses longues périodes de disette.