Autour du PSG
David Luiz, le mercenaire « dans le vrai bon sens du terme »
Davi Luiz est le gros transfert de l’année 2014 du Paris Saint-Germain. Au début, beaucoup étaient sceptiques quant aux 55 millions dépensés.Et puis, au fil de la saison, les critiques sont tombées pendant que le Brésilien a justifié son prix. Par ses performances et son charisme d’après Gilles Dumas, cofondateur de Sportlab, une agence de conseil en communication et publicité pour le sport. Il affirme même dans L’Equipe que le Brésilien est le mercenaire parfait.
« Ce n’est pas encore une star absolue mais, comme toutes les stars, il est déjà « accessoirisé »» L’accessoire, chez lui, c’est bien sûr cette chevelure, cette quasi-perruque j’allais dire, qui permet de le croquer rapidement. Parce qu’il a ce look et ce niveau d’investissement, il a les moyens de devenir une icône du club. Même s’il ne sera jamais Ibra, qui est typiquement l’incarnation de cette période du PSG.
il a démontré, et pas seulement sur ce match, qu’il avait été un transfert utile et efficace. Il fait le job en joueur droit, ambitieux, qui donne le maximum pour son nouveau club. En ce sens -et l’image a pris un relief particulier chez son ancien club-, il est un mercenaire, dans le vrai bon sens du terme: un joueur sans passé, payé pour une mission, et qui s’en acquitte avec rigueur. Il rend au club la confiance placée en lui et le bonheur qu’il paraît toujours ressentir. Comme s’il était né au PSG. »
Avec ses cheveux au vent, sa bonne bouille en dehors du terrain et ses yeux de guerriers sur la pelouse, David Luiz se fait une belle image dans le sport du football. Aussi parce qu’il sait être fair-play, comme lors qu’il a félicité J. Rodriguez après l’avoir éliminé de la Coupe du Monde.
En plus de ses qualités humaines, David Luiz a montré qu’il est un grand footballeur. Capable de jouer en défense centrale comme au milieu de terrain, d’être très agressif et technique dans la même action, le Brésilien impressionne. Notamment face à Chelsea. Alors parfois il se déconcentre peut-être un peu, c’est vrai. Mais des mercenaires comme lui, on en a rarement trop.