Autour du PSG
Courbis : « Paris peut rattraper l’OM »
A l’instar de Luis Fernandez (voir article), Rolland Courbis a livré son pronostic pour la rencontre de dimanche entre le PSG et l’OM. Si l’ancien entraîneur du club phocéen n’a pas souhaité donner de résultat, il estime que le PSG est favori. Il estime également que le club de la capitale peut rattraper son rival marseillais en terme de popularité.
« Cela dépend de l’état de motivation de l’OM et du niveau que va afficher le PSG. Le favori logique est Paris car le match le plus important de la saison de l’OM, c’est la finale face à Lyon la semaine prochaine. Je renverserais donc le dicton : « Que le moins mauvais gagne ! », a déclaré Courbis dans le Parisien, lui qui n’aurait pas refusé d’être à la tête du PSG lorsqu’il occupait ses fonctions d’entraîneur. Et pourquoi n’aurais-je pas pu ? Il en a été question lorsque Francis Borelli était encore président, en 1986. A l’époque, j’entraînais Toulon et on sortait d’une bonne saison. Borelli cherchait quelqu’un pour remplacer Mombaerts, il était venu me voir, mais je ne me suis pas senti capable d’entraîner un club de haut niveau comme le PSG. Mais ça m’aurait fait plaisir pour Francis. Certains sont surpris qu’en tant que Marseillais je ne déteste pas le PSG. Mais quand j’étais entraîneur ou joueur de l’OM, Paris était un rival, pas un ennemi.»
Concernant la popularité des deux clubs, celui qui est actuellement consultant sur RMC estime que le Paris Saint-Germain peut rattraper l’OM, même si le club phocéen est plus ancien que son rival et qu’il est actuellement considéré comme le club le plus populaire de France. « Paris peut se rapprocher, voire rejoindre Marseille en termes de popularité mais ça ne se fera pas demain. On ne peut pas changer l’histoire et rajouter des années d’existence au PSG qui a seulement 40 ans. Avec l’arrivée de gens riches, compétents et sérieux que sont les Qatariens, si le PSG est de nouveau compétitif en Europe lors des dix prochaines années, il pourra rattraper l’OM mais pas le supplanter. A Marseille, on est quand même dans une ville où avant de te donner un biberon, on t’apporte un ballon.»