Claude Makélélé à Ronaldinho « Tes trucs de Playstation là… Je vais t’envoyer à l’hôpital »

Ancien joueur passé par le Paris Saint-Germain, en tant que joueur et en tant que coach adjoint, Claude Makélélé s’est également frotté à un certain Ronaldinho, lui aussi passé par la maison PSG. Dans un entretien pour RMC Sport, l’actuel coach de Eupen, en première division belge, s’est rappelé aux bons souvenirs de ses confrontations avec le fantasque brésilien. Il révèle ainsi des mots assez savoureux qu’il lui aurait adressés. 

« Zidane, c’était un artiste mais chaque mouvement qu’il faisait, c’était pour amener un plus offensivement ou aller de l’avant. Il a pris des coups. Dans ce contexte-là, tu ne peux rien dire. Ronaldinho, c’est pareil, dans ce contexte-là, tu ne peux rien dire. Mais à un moment, il commençait à abuser. (Il interroge Gallas) Tu te rappelles des situations où il arrive, il bloque le ballon et lalala ?

«  Il a donné son ballon et il a dit excuse-moi. »

J’avais dit : ‘Petit, je préfère que tu viennes, que tu me dribbles dans de bonnes conditions, mais tous tes trucs de PlayStation là, moi, je vais t’envoyer à l’hôpital’. Qu’est-ce qu’il a fait ? Il a donné son ballon et il a dit excuse-moi. », a déclaré Makélélé.

Ce qu’explique Makélélé tombe bien puisqu’il arrive quelques temps après les déclarations de Thierry Laurey, coach de Strasbourg, ou de son joueur Anthony Gonçalves. L’ancien merengue se place lui dans la peau d’un ancien joueur et du discours qu’il pouvait tenir à l’égard d’un Ronaldinho. À l’image de son compatriote, Neymar Jr joue au football et ce, au sens premier du terme. Forcément, cela peut déplaire mais on ne peut nier que la majeure partie des gestes qu’il tente servent à faire avancer le jeu et pas seulement à « s’amuser ».

Maintenant, sur un entraînement ou autre, on peut comprendre que ce soit agaçant par moments. Mais cela ne justifie jamais de mettre des coups pour blesser, contrairement à ce qu’avaient fait comprendre les Strasbourgeois. On peut apprécier enfin la réponse de Ronaldinho, qui a su écouter la remarque faite.