Autour du PSG
Cavani, « exceptionnel », très bien à gauche d’après L. Blanc
Aujourd’hui, comme à chaque veille de match, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc, s’est présenté en conférence de presse. L’occasion pour lui, dans une période difficile pour Edinson Cavani, de complimenter son attaquant, qui a des qualités « exceptionnelles. »
Alors que le journaliste propose à Laurent Blanc d’échanger Ibrahimovic et Cavani dans le positionnement, Le Président a répondu « Dans l’absolu oui. On peut les laisser libres, leur dire de rester à leurs positions en fin d’action. C’est le discours que j’ai des fois. Mais en permanence, ce n’est pas possible. Pour le replacement défensif sur les côtés, il faut un physique énorme. Edi peut le faire, il a le physique exceptionnel pour. Et je continue de penser que ce n’est pas un joueur de surface. Il ne sait pas être « là » et attendre les buts. Il aime bouger, répéter les efforts. Et il travaille pour ça. C’est un bosseur hors-norme. J’ai rarement vu un attaquant travailler comme ça. Ibrahimovic n’a pas le physique pour.
Non ce n’est pas un ailier. C’est un attaquant qui part du côté pour finir dans l’axe. Je l’ai vu à Naples, en sélection nationale, il joue comme ça aussi. Il aime finir dans l’axe, mais il ne commence pas là. Il vient du côté. Comme un avant-centre. Il a besoin de couvrir le front de l’attaque, d’espace, pour être performant.«
Un débat qui ne s’arrête plus. Sauf quand Edinson Cavani mettait des buts aux côtés de Zlatan Ibrahimovic, comme face à Nice au Parc des Princes l’an passé. De toute façon, Ibra ne peut clairement pas occuper l’aile de l’attaque, faire des efforts répétés défensivement. E. Cavani, lui, comme le dit son entraîneur, aime cela. Et il l’a déjà déclaré lui-même. Il veut défendre, participer à la récupération. Et puis, même lorsqu’il est positionné dans « l’axe », l’Uruguayen bouge beaucoup, va sur les ailes. Alors autant lui donner un point de fixation, un pivote comme le géant Suédois, pour qu’il puisse aller finir les actions. S’il retrouve son efficacité devant le but, cela peut faire très mal.