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Carrière On n’a jamais vu un joueur aller après un but vers Emery

Autour du PSG

Carrière « On n’a jamais vu un joueur aller après un but vers Emery »

Une semaine après avoir annoncé la fin de son aventure avec le Paris Saint-Germain, Unai Emery (46 ans) continue de faire parler. L’heure est au constat. Les « spécialistes » multiplient les interventions dans les journaux ou sur les plateaux télévisés et chacun y va de son opinion sur le bilan du coach parisien. Eric Carrière (44 ans), consultant sportif et ancien joueur professionnel s’est lui même prêté à l’exercice. Si de nombreuses personnes critiquent l’oeuvre tactique du technicien basque, Carrière dénonce lui, le manque manque de coté social.

Il ne fait aucun doute pour tous les experts qu’Unai Emery est un entraîneur très travailleur. Une personne qui ne lésine pas sur le dur labeur pour maximiser les résultats de son effectif. Emery n’hésite pas à passer des heures sur des analyses vidéos afin d’étudier au mieux le jeu de ses adversaire. Son approche du jeu est quasiment (trop) scientifique. C’est le reproche qu’émet Eric Carrière sur le plateau de Canal+.

« Il fait un management sans affect. »

« Ce serait dur de parler d’indifférence générale. Mais c’est peut-être ça son défaut, il fait un management sans affect. Plus on avance et plus les gens ont besoin de cela, notamment les joueurs. On n’a jamais vu un joueur aller après un but vers le coach ou le staff, c’est un problème. On le voit avec Zidane par exemple… 

C’est pour ça qu’on parle d’indifférence générale au sujet du départ d’Emery. En général les joueurs témoignent après une officialisation de départ du coach, là quasiment aucun. C’est son axe de progression. L’affect c’est ce qui donne l’énergie supplémentaire dans les moments difficiles. Ces moments là, c’était en Champions League. »

Eric Carrière soulève là un point très intéressant. Unai Emery, qu’on l’apprécie ou non est une personne travailleuse et habitée par la volonté de réussir. Parfois pourrons nous dire, au détriment de l’humain. En effet, le tacticien basque n’apparaît pas aux yeux des supporters comme proche de ses joueurs. On n’imagine que difficilement les joueurs s’amuser ou célébrer avec leur entraîneur actuel. Emery apparaît comme l’antithèse de Zinédine Zidane qui semble lui, proche de ses joueurs, voire comme faisant partie de leur groupe.

Un entraîneur n’est pas forcé de faire communion avec son vestiaire pour réussir. Toutefois, dans les moments et situations difficiles, comme la Ligue des Champions, avoir une relation particulière entre les joueurs et l’entraîneur, peut s’avérer d’une grande utilité. Quand les joueurs disposent d’un lien particulier avec leur coach, ils sont alors plus facilement enclin à réaliser des exploits pour lui. Des exploits, le PSG en aurait bien eu besoin en Coupe d’Europe. Peut-être qu’avoir un entraîneur davantage porté sur le social serait une expérience bénéfique pour le club.

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