Bruges/PSG – Roustan « on peut quand même se dire que c’est pas mal »

Didier Roustan, journaliste de L’Equipe, a évoqué sur le plateau de L’Equipe du Soir la victoire du Paris Saint-Germain sur la pelouse du Club Bruges mardi soir dans le cadre de la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions (retrouvez tous les résultats ici). Un 0-5 qui a amené des critiques à cause du manque de maîtrise dans le jeu de la première période. Mais là il s’agit plutôt de rappeler des points de satisfaction à garder du parcours parisien.

« Après le premier quart d’heure, il y a eu des manques dans la vigilance et le pressing. La seconde mi-temps a démarré de façon moyenne et la rentré de Mbappé a beaucoup changé les choses. Mais on peut quand même se dire que c’est pas mal, surtout quand on voit d’autres gros qui ne dominent pas particulièrement leurs matchs.

Roustan « Si tout enlèves les mêmes aux grands d’Europe, c’est moins bon aussi. »

Surtout, il manque 3 joueurs majeurs, dont 2 attaquants extraordinaires, Neymar et Mbappé. Si tout enlèves les mêmes aux grands d’Europe, c’est moins bon aussi. Comme Messi et Griezmann au Barça, ou Salah et Firmino à Liverpool. Forcément, Gueye manque beaucoup au milieu aussi dans la complémentarité. », a déclaré Roustan.

Bien sûr, on aurait aimé voir le PSG réussir à maîtriser un peu plus le ballon et obtenir plus d’occasions en première période. Il y avait des joueurs pour cela. Mais il faut aussi respecter la très bonne performance de l’adversaire. Et surtout, certaines absences peuvent peser. Comme celle de Gueye au milieu, qui n’est clairement pas sans importance. Aussi, on a vu avec l’entrée de Kylian Mbappé (attaquant de 20 ans) à la place d’un Eric-Maxim Choupo-Moting (attaquant de 30 ans) très décevant a fait du bien. Le second perdait souvent vite le ballon, alors que le premier a permis de ressortir et amener un grand danger sur le but belge. De quoi amener l’équipe adverse à reculer un peu et aider le PSG à développer son jeu. Il n’y a pas que les buts qu’il faut garder à l’esprit.

Et comme le souligne Roustan, l’absence de joueurs-clefs a forcément une influence. Cela vaut pour toutes les équipes. Au final, Paris a su rester très solide dans la difficulté et a ensuite déroulé. Il y a des points positifs pour la suite, même s’il reste des choses à corriger évidemment. Il ne faudrait surtout pas se relâcher.