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Deux joueuses espagnoles du PSG reversent 1% de leur salaire au fond caritatif Common Goal

Autour du PSG

Boquete et Paredes, joueuses espagnoles du PSG, reversent 1% de leur salaire au fond caritatif Common Goal

Veronica Boquete et Irene Paredes, joueuses espagnoles du Paris Saint-Germain, ont décidé de rejoindre le mouvement Common Goal lancé par leur compatriote Juan Mata et de reverser 1% de leur salaire à un fonds collectif qui viendra soutenir les associations caritatives à travers le monde qui sont engagées dans le football. 

Contrairement à leurs homologues masculins, les joueuses professionnelles ne gagnent pas autant d’argent, avec des salaires mensuels avoisinants les 7000 euros par mois. Et pourtant, elles considèrent appartenir à un univers de privilégiés. C’est donc fort logiquement que deux joueuses du club de la capitale, Veronica Boquete et Irene Paredes sont devenues les premières à rejoindre Common Goal, la fondation créée par l’ailier offensif de Manchester United Juan Mata.

Le but n’est pas tant de parler d’argent que de faire partie du projet et de le faire connaître.’

« Mon 1 % n’est pas le même que celui de Juan Mata ou d’un autre joueur, mais ce n’est pas le sujet. Le but n’est pas tant de parler d’argent que de faire partie du projet et de le faire connaître. « J’avais très envie de connaître Juan Mata depuis plusieurs années. J’ai toujours aimé le joueur et admiré l’homme, qui est investi socialement. Ça le rend très spécial. Avec Common Goal, c’était l’occasion de le connaître. J’ai trouvé son numéro, je l’ai contacté », précise Boquete qui, depuis plusieurs années maintenant, est très impliquée dans le développement du football féminin dans son pays ainsi que dans sa région natale de Galice.

La défenseure parisienne Irene Paredes salue également l’initiative de son compatriote qu’elle décrit comme une personne en phase avec la réalité actuelle, à la différence d’autres footballeurs professionnels.

« La plupart des joueurs pros vivent dans un autre monde. Lui est plus en accord avec la société civile et la vie normale. »

L’objectif en 2017 était que chaque membre ramène une personne de plus »‘

Le choix des deux joueuses s’est naturellement porté vers des ONG défendant la cause féminine, à Saint-Lucie pour Boquete, en Inde pour Paredes qui souhaitait aider les femmes de pays lointains. Pour la milieu de terrain du PSG, le plus important n’était pas le lieu mais un projet « en lien avec les femmes et l’intégration des filles via le sport« . « Tu peux faire plusieurs dons si tu veux, et on t’informe de leur utilisation. Si on a le temps et l’occasion d’aller sur place un jour, ce serait super. »

« L’objectif en 2017 était que chaque membre ramène une personne de plus » indique Boquete. Cette dernière espère que le projet initié par Juan Mata continuera à progresser et que de nouveaux footballeurs et footballeuses viendront rejoindre la liste des donateurs. On ne doute pas que les deux joueuses espagnoles parviendront à convaincre certaines de leurs coéquipières de rejoindre le mouvement. Espérons que ce sera un succès dans tout le football et pourquoi pas de façon plus générale.

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