Bitton en veut aux joueurs pour l’élimination

Sur les ondes de France Bleu, le journaliste Stéphane Bitton est revenu sur le fiasco parisien en Champions League. Loin de vouloir pointer du doigt Laurent Blanc, il estime que ce sont les joueurs qui ont failli.

« Le défaut du PSG pour aller plus loin aujourd’hui, ce sont certains joueurs, certains cadres qui ne sont pas à la hauteur de ce qu’on peut attendre. Ronaldo et Griezmann ont répondu présents. Les grands matches appartiennent aux grands joueurs. Avec onze Thiago Silva, la Champions League serait déjà dans la vitrine du PSG. Le problème vient de cadres qui ne répondent pas présent. Il a commis une erreur tactique certes. Mais je veux rappeler qu’il y a eu 4 mi-temps face à City, trois ont été jouées en 4-3-3. Les joueurs ne se sont jamais battus. Ils n’ont jamais été à la hauteur. Je vous rappelle que Guardiola n’a pas gagné la C1 avec Ibrahimovic dans son effectif. »

Difficile de contredire le journaliste, surtout lorsqu’il explique que les joueurs ont évolué dans leur système « favori » la majorité du temps face à City. Avec le recul on s’aperçoit effectivement que jamais les joueurs n’ont semblé dans l’état d’esprit que demande un quart de finale européen. Thiago Silva a certes évolué à son niveau mais il faut aussi se dire qu’il est capitaine du PSG, or on ne l’a pas vu haranguer son équipe pour aller chercher le résultat recherché. Il a été très pro sur le terrain mais on aurait aimé que dans l’attitude il amène ses coéquipiers à se transcender.

Nous avons déjà parlé en long et en large de la prestation de Zlatan Ibrahimovic et même si le joueur a reproché à son équipe le manque de motivation mis dans cette double confrontation, on aurait aimé qu’il s’inclue avec plus de force dans cette autocritique.

Enfin, Laurent Blanc ne peut clairement pas être exonéré de sa responsabilité dans cette élimination et cela ne s’arrête pas à la composition d’équipe ni au système de jeu.
Ce qui est certain c’est que pour Paris vise plus haut, il va falloir que les dirigeants recrutent plus de talent mais pas que sur le terrain.