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Bernard Lama évoque les difficultés du PSG et l'exigence autour de Pochettino
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Autour du PSG

Bernard Lama évoque les difficultés du PSG et l’exigence autour de Pochettino

Auteur d’un match solide contre Nantes ce weekend (3-1), le PSG s’est installé encore un peu plus confortablement dans le fauteuil de leader de la ligue 1 avec 9 points d’avance sur son dauphin Nice (26 points). Mais malgré cette bonne performance, le doute subsiste encore quant à la capacité de cette équipe de stars à tout renverser sur son passage, notamment avec la défaite 2-1 contre Manchester City. Bernard Lama, ancien gardien (1992-1997) et idole du PSG revient dans Le Parisien sur ce qui semble manquer aux Rouge et Bleu, à savoir une identité de jeu. Mais est-ce si grave Docteur ?

Comment je juge le PSG avec Messi ?

Il n’y a rien de facile. Le PSG a réalisé un très bon recrutement cette saison en plus de Messi. Malgré la présence de grands joueurs, ce n’est pas forcément évident de voir de la fluidité dans le jeu car l’entraîneur a eu très peu de temps son groupe au complet. L’équipe va se construire. En Ligue 1, elle est au-dessus. On est dans une normalité et ça doit se concrétiser par un titre. Ensuite, on attend les Parisiens en Coupe d’Europe.

Lama « Le PSG doit maintenant se doter d’une véritable identité de jeu. »

C’est le trophée qui manque au PSG et c’est dans cette optique que ces joueurs ont été recrutés. Quand on regarde les matchs on est parfois dérangé, car on a l’impression que l’équipe perd de temps en temps le fil et, à ce moment-là, elle encaisse des buts. Mais, ils arrivent à s’en sortir car il y a beaucoup de talent dans toutes les lignes. Le PSG doit maintenant se doter d’une véritable identité de jeu. C’est ce qu’on attend du coach et on ne l’a pas encore vue.

Bernard Lama, en personnage pragmatique éclairé, met en avant finalement ce qui manque le plus au PSG : le temps. Cette variable inexorable est effectivement le seul levier sur lequel il est impossible pour n’importe qui d’avoir une influence particulière. On pourrait être en droit d’attendre de la part de grands joueurs comme ceux qui évoluent désormais sous la tunique parisienne d’accélérer le temps grâce à leur expérience. Mais, au risque d’en décevoir quelques-uns, il semble que cela soit humainement impossible. Tout Messi qu’il soit, tout Dieu du football qu’il est, il lui est impossible d’accélérer le temps.

Une fois cette parenthèse dogmatico-philosophique refermée, il convient quand même de préciser que le PSG semble atteint d’un mal qui le ronge depuis l’arrivée des actionnaires qataris en 2011. L’identité de jeu. Depuis le début de la saison le PSG s’est présenté sur le terrain avec pas moins de 4 schémas de jeu différents. Alors certes l’équipe à dû faire face à un grand nombre de blessés depuis l’ouverture du championnat, mais ce n’est pas une raison. A titre de comparaison Liverpool s’est présenté face à ses adversaires avec un seul et unique schéma de jeu : 4-3-3. Manchester City également. Le Bayern de Munich 2… Il y’a donc bien un souci quelque part… La faute à Pochettino ?

Lama « On fera les comptes en fin de saison. »

« On est trop dur avec Pochettino ?

On est exigeant avec les joueurs qui ont le potentiel. Quand on regarde les chiffres, les Parisiens ont concédé une seule défaite depuis le début de saison (2-0 à Rennes), occupent la tête de la L 1 et sont en passe de se qualifier pour les 8 es de finale de la C1. Qu’est-ce qu’on veut en définitive ? Gagner ! Et malheureusement on ne le fait pas toujours avec la manière. C’est un nouveau groupe qui doit se renforcer à travers un vécu. On ne peut pas toujours demander des choses immédiates à un coach. On fera les comptes en fin de saison. »

En grand sage, Bernard Lama apporte une précision qu’il est bon de rappeler. Le PSG est sur une lancée de plutôt facture avec 2 défaites en 18 matchs toutes compétitions confondues, pour la 1ere place en Ligue 1 et une qualification en Ligue des Champions. Si l’on se réfère aux mêmes clubs cités plus haut, le Bayern c’est 3 défaites, tout comme Manchester City. Seul Chelsea compte un seul revers. Donc même si on se prend prend la tête entre les mains après de pitoyables prestations comme celles du PSG contre Leizpig, Rennes ou Marseille, il ne faut pas oublier pas que seule la victoire et les 3 points comptent. C’est à la fin du bal que l’on paie les musiciens…

Tous les espoirs sont donc permis. La saison est encore longue. Si le PSG arrive à prendre un peu d’avance sur cette horloge aux tic tic implacables nous sommes en droit de supposer que cet empilement de stars et de talents sera à l’origine de grandes victoires et de grands bonheurs pour les supporters parisiens et plus largement encore pour tous les amoureux de football. Mais a contrario peut être que Zizou à la place de Pochettino, ce serait pas mal non ? Zizou c’est un dieu du football. Non ?

 

 

 

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