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Bartomeu "Les clubs-États, comme le PSG ou Manchester City, sont des cas à part."

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Bartomeu « Les clubs-États, comme le PSG ou Manchester City, sont des cas à part. »

Au cours d’une interview accordée au Figaro, Josep Maria Bartomeu, président du FC Barcelone, a été invité à évoquer le Fair-Play Financier et les clubs qui ont grandi dernièrement comme Manchester et le Paris Saint-Germain.

« Les clubs-États, comme le PSG ou Manchester City, sont des cas à part. Car ils reçoivent de l’argent qui ne provient pas de l’industrie du football. Nous, au Barça, nous ne pouvons injecter que l’argent que nous générons nous-mêmes.

« C’est à l’UEFA de le déterminer à travers son département de Fair-Play Financier. »

Ce que j’espère, c’est que les clubs respectent les règles du Fair-Play Financier. Il faut voir les sponsors?: sont-ils réels ou ne le sont-ils pas?? C’est à l’UEFA de le déterminer à travers son département de Fair-Play Financier. », a déclaré Bartomeu.

Le président du Barça s’est donc lancé dans le discours classique, que l’on entend notamment en Espagne. Ce n’est pas juste, le PSG et City grandissent grâce à des Etats, ils ne méritent pas leur équipe et nous (les autres riches) on a tout obtenu grâce à la lutte et un développement sain. Certes, Paris et Manchester City ont été poussés par des investissements. Mais le règlement n’était pas encore celui d’aujourd’hui et il y a eu des sanctions depuis. De nos jours, les deux clubs ont assez avancé pour avoir de vrais revenus qui permettent de dépenser. Il serait temps de l’accepter et de laisser les autorités décider du fait qu’il y a infraction ou non, comme le suggère justement Bartomeu.

« L’instance européenne évoque notamment le concept de ‘dette acceptable’. »

Enfin, on souligne qu’El Pais a publié il y a peu une enquête qui montre que le Barça a emprunté de l’argent auprès de fonds d’investissement américains pour payer une partie de sa dette. Rien d’illégal selon l’UEFA, comme le rapporte RMC Sport :

« L’instance européenne évoque notamment le concept de ‘dette acceptable’: ‘Une dette, y compris pour monétiser des revenus futurs, pour financer les besoins de trésorerie, comme les salaires et les indemnités de transfert ou les déficits de trésorerie à court terme peut créer des problèmes et doit être gérée efficacement’, précise le règlement. Tout est donc dans l’efficacité de la gestion de la dette. 

Le FC Barcelone aurait donc, par hypothèse, fait validé auprès de l’Instance de contrôle financier des clubs de l’UEFA (ICFC) la soutenabilité et la viabilité de son emprunt en mettant en avant l’accord conclu avec les deux fonds d’investissement américains et en garantissant des retours sur investissement durables. »

Cependant, on est bien loin de l’idée du Barça qui ne peut qu’injecter « l’argent que nous générons nous-mêmes ». Il faudrait avoir un peu d’honnêteté dans le discours, mais c’est plus simple de détourner l’attention en « tapant » sur City et le PSG. Ce dernier devrait d’ailleurs connaître prochainement le verdict du Tribunal Arbitral du Sport pour son appel face à la réouverture de l’enquête de l’UEFA.

1 Comment

  1. ben8

    20 février 2019 at 13:02

    Ouais et le roi qui prêtait de l’argent ça provenait du foot aussi. Comme cette soit disant dette acceptable, la blague,donc on peut s’endetter mais pas injecter d’argent… Logique sportive il paraît…

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