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Barça/PSG - Bruno Roger-Petit dresse sa liste d'accusations

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Barça/PSG – Bruno Roger-Petit dresse sa liste d’accusations

Depuis la pitoyable défaite du Paris Saint-Germain 6-1 mercredi soir en 8e de finale de Ligue des Champions contre le FC Barcelone, tout le monde y va de son commentaire. Il est donc normal que le journaliste Bruno Roger-Petit l’évoque sur son blog. Il a choisi la forme d’une liste d’accusations (après avoir présenté de façon « poétique » l’échec des Parisiens).

« J’accuse Trapp d’être le mauvais gardien que l’on se refuse à considérer comme tel. Le premier but, qui précipite le PSG dans l’abîme, lui est imputable. Je sors pas, je sors mais trop tard. Et par la suite, zéro arrêt décisif.

J’accuse Marquinhos de faute professionnelle sur le second but. Et sur le penalty provoqué par Suarez, parce que tombé dans le piège.

J’accuse Thiago Silva de désertion mentale, comme lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil.

J’accuse Kurzawa de dilettantisme et d’inconséquence.

J’accuse Meunier d’être tombé face à Neymar.

J’accuse Verratti d’avoir manqué à Verratti.

J’accuse Rabiot d’avoir une mentalité de U11.

J’accuse Matuidi d’avoir été dépassé, lui d’habitude si fort mentalement. Comme s’il avait été contaminé par la peur de ses partenaires de jeu.

J’accuse Draxler de n’avoir pas su où se placer durant toute la rencontre.

J’accuse Lucas d’avoir fait du Lucas, d’avoir joué comme s’il affrontait Dijon ou Guinguamp, en touriste de luxe.

J’accuse Di Maria d’être redevenu le Di Maria de la première partie de saison. Dépourvu de lucidité.

J’accuse Aurier d’être guez.

J’accuse Krychowiak d’être la victime d’Emery.

J’accuse Cavani d’être le seul à être digne de la Ligue des champions. Il devrait refuser de jouer dans une telle équipe.

J’accuse enfin Emery de ne pas être l’entraineur de haut niveau que sa secte d’admirateurs porte aux nues. Pour avoir souvent écrit, ici, que nous doutions de cet entraineur, nous fûmes souvent lynchés sur les réseaux sociaux. Et pourtant… Le résultat est là. Emery restera le premier entraineur d’un clun ayant remporté un match aller 4-0 à se faire sortir au match retour. Que pèsent les trois Europe League gagnées avec Séville au regard de ce désastre ? Rien. Rien de rien. Absolument rien. »

L’écrit de Roger-Petit a le mérite d’avoir une forme originale. Mais en plus, et c’est assez rare pour le souligner, les arguments sont aussi plutôt bons de sa part. A part pour celui sur Krychowiak, car il n’est pas très clair. Ainsi que pour Emery, puisque la qualité du coach parisien n’est pas à complètement détruire après avoir été présentée comme grande suite au match aller. N’oublions que de grands entraîneurs ont subi d’immenses défaites, parfois avec des scénarios particulièrement cruelles et surprenant.

Mais il est clair que les Parisiens sont fautifs sur cette défaite. Au moins tous un peu, certains peut-être plus que d’autres. Il va vite falloir régler les problèmes dans l’équipe. Il y a possiblement des joueurs qui joueront un peu moins dans les prochains mois, puisque d’autres pourraient avoir leur chance.

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