Autour du PSG
Balbir doute des choix du PSG « quand on rajoute des problèmes sur des problèmes… »
Denis Balbir, journaliste, est revenu dans les colonnes de But Football Club, sur le mercato du Paris Saint-Germain, qui voit une concurrence nouvelle s’installer. Pour Balbir, cela ne lui inspire rien de bon. Il fustige l’idée de mettre sur un pied d’égalité Keylor Navas et Gianluigi Donnarumma, gardiens de 34 et 22 ans. Il souligne avoir peur de ne pas retrouver une réelle équipe les soirs de matchs, mais plutôt des joueurs jouant chacun leur partition.
Balbir « Il y a une concurrence nouvelle qui crée des tensions »
« Il y a une concurrence nouvelle qui crée des tensions. Personnellement, j’ai du mal quand Mauricio Pochettino dit que les deux gardiens seront sur un pied d’égalité. Ne pas avoir de hiérarchie à ce poste, cela me laisse perplexe. N’est-ce pas fragiliser les excellents Navas et Donnarumma que de laisser planer le doute les concernant ? L’un sort d’une saison brillante, l’autre d’un Euro époustouflant. »
Balbir « j’ai le sentiment que le PSG se met vraiment en difficulté tout seul »
« A Paris, le problème n’est pas la valeur de l’effectif. C’est la valeur de l’équipe. Quand on rajoute des problèmes sur des problèmes, quand on entend que l’arrivée de Sergio Ramos peut faire de l’ombre à Kimpembe, quand on rajoute une bataille sur les gardiens, comment veut-on mettre en place un esprit d’équipe ? J’ai peur qu’on se retrouve encore une fois avec un PSG qui est davantage une somme d’individualités qu’un collectif. Bien sûr, ils feront le maximum pour avoir des résultats mais j’ai le sentiment que le PSG se met vraiment en difficulté tout seul. »
Le PSG toujours critiqué, avec ou sans concurrence.
Quand il n’y a pas assez de concurrence, on critique le PSG et les joueurs qui jouent dans un « fauteuil ». Quand il y a trop de concurrence, les critiques arrivent aussi, car cela peut créer des tensions. Que faut-il faire ? Peut-être que seul Denis Balbir a la réponse. Pour reprendre ses mots, on peut déjà souligner qu’une équipe est une somme d’individualités. Cet état de fait ne peut être contredit. Ce qui peut être mis en avant, c’est la manière dont chacun va utiliser ses qualités pour aider l’équipe à performer.
On reproche toujours au PSG de protéger ses stars, mais quand il y a des concurrents, on reproche au club de venir perturber l’équilibre. C’est à ne rien y comprendre. Pourquoi Denis Balbir, met-il en rapport la concurrence et l’esprit d’équipe ? On peut se poser la question. La concurrence est censée élever le niveau de l’équipe, pas lui faire perdre en qualité. De plus, le PSG a réussi de formidables matches avec un super esprit d’équipe, en Ligue des Champions qui plus est. On attend bien sûr la même chose en championnat. Dans les autres Pays, la concurrence est reine et acceptée, en France elle est critiquée.
Des joueurs qui peuvent aider le collectif.
Pourquoi Donnarumma et Navas, ne pourraient-ils pas faire front commun pour l’équipe ? Pourquoi Presnel Kimpembe (vice capitaine du PSG de 35 ans) et Sergio Ramos (formidable meneur d’hommes expérimenté de 35 ans) ne s’entendraient-ils pas? Rappelons que Kimpembe est l’un des premiers à avoir salué l’arrivée de Sergio Ramos. L’Espagnol est lui, l’un de ces joueurs capables de donner une âme à une équipe.
L’arrivée de Georginio Wijnaldum, milieu de 30 ans est aussi une belle chose pour Paris qui se munit d’un milieu « couteau suisse » capitaine de sa sélection nationale. Il semble que le PSG ait pointé des manques et a souhaité les corriger. En attendant, la saison n’a pas encore vraiment commencé, mais il semble que Paris possède une excellente équipe avec quelques joueurs capable de secouer le cocotier si certains s’égarent trop de l’esprit d’équipe. Parce que ce qui unit tous ces joueurs, c’est l’envie de faire de grandes choses. Il manquait peut-être des hommes pour canaliser et structurer un peu le tout.