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Badiane raconte une belle anecdote sur Ronaldinho et donne son avis sur les soucis après la Coupe du Monde 2022
Le mercredi 9 octobre, RMC Sport va diffuser un documentaire sur Ronaldinho. Ce « Ronaldinho, No Limit » permettra de revivre toute la carrière de l’ancien attaquant notamment passé par le Paris Saint-Germain (2001-2003). Le média sportif a dévoilé quelques extraits. On avait vu l’ancien coach Luis Fernandes se confier sur le génie brésilien et les problèmes rencontrés lors de sa seconde saison, c’est cette fois Jean-Michel Badiane qui s’exprime. L’ancien Titi parisien faisait ses débuts en professionnel à cette époque.
« A l’époque où je commence à m’entraîner avec le groupe professionnel, je n’avais pas le permis, j’étais tout juste majeur. Donc il me propose de me ramener chez moi, de me donner un horaire le matin pour venir me récupérer à la gare. Il n’était pas obligé de le faire. Je ne suis pas Brésilien, pas un ami proche, pas de sa famille. Mais il m’a senti comme ça, donc c’était cool.
Badiane « Le gamin il a 22 ans, il y a des paramètres qui changent. »
La fête après la Coupe du Monde ?
Oui, mais il faut se mettre à sa place. Le gamin il a 22 ans, il y a des paramètres qui changent. Sa famille n’est plus là, il vit seul, il est champion du monde, il a toute l’Europe à ses pieds. Il n’y a pas besoin d’être dans le football pour savoir que ce n’est pas le même garçon que l’on va retrouver au Camp des Loges. »
De quoi voir que Ronaldinho a su être un très bon coéquipier. La gentillesse et l’enthousiasme n’ont jamais manqué au Brésilien. C’est plus le sérieux qui a fait défaut. Cela avec des circonstances atténuantes, certes. Et cela fait partie de ce joueur si particulier que tout le monde admire. Mais il y a toujours une petite part de regret en imaginant ce qu’aurait pu être le passage de Ronnie dans le football s’il avait été un grand travailleur. De quoi briller plus longtemps. Sauf que cette autre mentalité aurait pu changer son style de jeu. Et être privé d’un spectacle aussi grandiose aurait été d’autant plus regrettable.