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Aurier tacle encore le PSG sur « les injustices »
Serge Aurier, ancien latéral droit du Paris Saint-Germain, était interviewé sur la chaine Youtube « Oui Hustle ». L’occasion pour lui de s’en prendre une nouvelle fois à Laurent Blanc et la direction parisienne de l’époque sur le favoritisme supposé envers les joueurs sud-américains quand il évoluait à Paris.
Aurier « Il y a des situations que tu ne maîtrises pas et que tu ne peux pas accepter »
« Il y a des situations que tu ne maîtrises pas et que tu ne peux pas accepter. Quand je vais jouer en Afrique, je prends mon avion, comme tout le monde. Arriver là-bas, je fais mon déplacement, je joue dans des terrains pas possibles. Je reviens. Ceux qui ont été en Amérique du Sud, on arrive en même temps, le même jour.
Aurier « Il y en a eu beaucoup d’injustices comme ça »
Et moi je suis amené à ne pas me reposer et eux se reposent. Et quand je pose la question, on me dit : « C’est comme ça. » Non ce n’est pas comme ça. Pourquoi c’est comme ça ? J’ai fait six heures d’avion, les autres huit ou neuf et on ne peut pas avoir le même repos ? Pourquoi ? Parce que moi c’est six heures et eux deux de plus ? Il y en a eu beaucoup d’injustices comme ça. »
Il fallait bien quelques années après qu’il revienne pour remuer sa tambouille. C’est triste de voir un joueur revenir quelques années après pour tacler son ancien club. Si d’un point de vue extérieur, on peut s’apercevoir de la bonne ambiance relative, cette nouvelle déclaration montre que le monde du football est comme les autres. Il y a de la jalousie, de l’injustice, des critiques. Aurier a peut-être raison, ce qu’il a vécu est injuste, c’est à l’appréciation de chacun.
Mais quand est-ce qu’il s’est dit que cela pouvait être une bonne idée de revenir, des années après pour en remettre une couche ? Autour du PSG, règne constamment une atmosphère négative et c’est ce qui constitue le frein principal à son développement. C’est aussi au club de s’en soucier, car à force de laisser parler et de rendre opaque son fonctionnement, on est de plus en plus éloigné de la réalité et le lien entre le club et les supporters, médias, se creuse un peu plus.