Adversaires
Aulas se plaint des salaires de Ben Arfa et Mbappé au PSG, ce dernier « modifie les équilibres »
Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, a été invité par L’Équipe à commenter l’évolution des salaires en Ligue 1. L’occasion parfaite pour son plus grand détracteur de se plaindre du Paris Saint-Germain.
« Le récent cas Mbappé modifie encore les équilibres. Il a un peu moins de 20 ans et des rémunérations invraisemblables. Donc les discussions pour les jeunes joueurs deviennent plus difficiles. Cet amendement Mbappé, depuis un an, perturbe tout le monde, y compris certains parents.
‘Je ne suis pas jaloux’
Je ne suis pas jaloux du PSG mais j’ai une vision macroéconomique. Prenez Hatem (Ben Arfa), il va à Paris avec une prime à la signature et un salaire très supérieurs à ce que nous pouvons proposer. Tant mieux pour lui, mais on ne peut pas suivre. Mais on reste un club historique et ça se sait aussi à l’étranger. »
Il est indéniable que le PSG donne souvent des salaires confortables à ses joueurs. Cela aide à remporter certains dossiers et compliquer la vie des potentiels futurs prétendants. C’est une arme classique dans le sport de niveau. Et le PSG est très loin d’être le grand responsable.
C’est ce qui est agaçant dans le discours accusateur de Jean-Michel Aulas. Il peut faire exprès d’oublier qu’il a essayé de faire la même à Lyon, mais pourquoi mettre de côté la puissance financière des clubs étrangers ? Sans le PSG, l’OL n’aurait sans doute pas plus de grands joueurs, mais il est sûr que la Ligue 1 en verrait beaucoup moins. De même pour les matchs européens et l’augmentation des revenus via les droitd TV. Alors il serait temps de passer à autre chose et changer de discours en acceptant la défaite.
De même pour le dossier Ben Arfa. Aulas le ressort souvent comme si l’argent du PSG l’avait volé. Maid le milieu offensif de 30 ans a toujours expliqué qu’il était tout proche de signer au FC Séville avant d’être convaincu par Paris. L’OL ne semble pas avoir fait partie de ses derniers choix, il faut l’accepter.