Aulas rejette les difficultés de l’OL sur « l’état français ou des organisations du football européen : on ne peut pas être devant le Qatar »

Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, a évoqué, dans des propos rapportés par Eurosport, la saison très mitigée des Gones avec une 7e place en Ligue 1 et une qualification en 8e de finale de la Ligue des Champions acquise avec beaucoup de difficultés (2e de peu dans un groupe relativement faible). Le dirigeant lyonnais s’est plaint du Qatar, et donc du Paris Saint-Germain, et de l’absence de rédaction des autorités.

« Aujourd’hui, ce n’est pas la faute du supporter ou des dirigeants mais de l’état français ou des organisations du football européen : on ne peut pas être devant le Qatar », répète-t-il. « A un moment, on va revenir devant quand la régulation sera nécessaire. C’est pourquoi il faut être résistant, avoir une puissance économique.

Aulas « aujourd’hui, celui qui gagne, c’est celui qui a la plus grosse puissance économique. »

Nous participons à notre 23e campagne européenne consécutive, dois-je le rappeler ? C’est plus que n’importe quel autre club français. Nos jeunes supporters doivent prendre du recul, les réseaux sociaux tournent la tête des plus fragiles d’entre eux : aujourd’hui, celui qui gagne, c’est celui qui a la plus grosse puissance économique. »

Aulas sort donc sa classique pour détourner l’attention : le PSG et l’aide du Qatar. Cela plaira à certains supporters, mais pas à tous. Heureusement. Il faut dire que c’est mettre de côté les différents revenus (sponsors et autres) du club parisien qui ne sont pas liés au Qatar. La majeure partie de nos jours. Il serait bien pour Aulas de penser à changer de discours et de se concentrer sur les bonnes décisions pour son club. Lequel a, comme il le rappelle dans la même interview, le 2e budget en France. Alors si l’argent fait vraiment tout, pourquoi Marseille, Lille, Rennes, Bordeaux et Nantes sont-ils devant ?