Arrivée de Leonardo, Le Parisien décrypte les enjeux au sein de l’organigramme du PSG

Cela semble acté pour la plupart des observateurs, Leonardo, dirigeant brésilien de 49 ans qui vient tout juste de démissionner de son poste au Milan AC, devrait rapidement être intronisé au sein de l’organigramme du Paris Saint-Germain. Une arrivée, très attendues, qui devrait redessiner quelque peu le visage de cette organigramme rouge et bleu. Ce samedi matin, Le Parisien revient d’ailleurs sur ce point bien précis. 

Lui qui avait quitté le projet du Paris Saint-Germain en 2013, après l’avoir initié à partir de 2011, Leonardo devrait donc faire son grand retour dans un club qui a plus que jamais besoin de ses services. Si son poste exact n’a pas encore fuité (directeur général en charge du sportif, directeur sportif ou même vice-président), Leo aurait en tout cas un rôle prépondérant au sein du sportif. Le Parisien nous apporte néanmoins quelques précisions à ce sujet.

Ainsi, le quotidien francilien nous révèle que le décideur brésilien devrait prendre le poste de « président délégué ». Leonardo possédera un poids, de fait, encore plus important qu’entre 2011 et 2013. Une prise de fonction qui devrait largement réduire la marche de manœuvre de certains pions essentiels de l’organigramme parisien. En effet, Le Parisien nous explique que Thomas Tuchel perdra la main en ce qui touche, de près ou de loin, au mercato. S’il n’exclut pas une relation saine entre les deux hommes, le média écrit également que le technicien allemand est loin d’être sécurisé à son poste : si l’entente se révèle impossible, Leonardo n’hésitera pas à installer un coach de son choix à sa place.

Un Nasser Al-Khelaïfi qui prend de la distance.

Ce qui reste intéressant, c’est que Nasser Al-Khelaïfi, président parisien, devrait prendre définitivement ses distances avec l’aspect médiatique de sa fonction. Trop peu présent depuis de longs mois, le Qatari va délester toute cette charge, qu’il ne parvient plus à assumer du fait de ses multiples casquettes, à Leonardo. Ce dernier aura donc véritablement le statut du numéro 2 du PSG.

Le Parisien fait également un rapide topo sur la situation de Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club. En ce qui le concerne, son domaine d’action n’étant nullement lié à celui de Leonardo, la collaboration devrait être gérable. Même si le quotidien rappelle que l’omnipotence dont fait souvent preuve Leonardo pourrait en irriter plus d’un à Paris, notamment Jean-Claude Blanc. Après, le Brésilien reste un homme de caractère, ce qu’a cruellement besoin le club de la capitale dans cette période pour le moins compliquée. Un homme qui incarne le projet et qui le portera avec une gouaille et un professionnalisme qu’il manquait jusque là.