Alonzo ravi du choix de Galtier d’une hiérarchie claire chez les gardiens

Jérôme Alonzo, ancien gardien du Paris Saint-Germain, s’est exprimé dans L’Équipe de Greg au sujet des gardiens du club parisien. Il est d’abord revenu sur la cohabitation l’année dernière et sur le choix de Christophe Galtier, d’enfin mettre un numéro 1 et un numéro 2. Son cœur balance plutôt pour Keylor Navas.

Alonzo « Le gardien ce n’est pas un joueur comme les autres »

« Les gardiens, il faut les mettre dans les meilleures conditions possibles. Le gardien ce n’est pas un joueur comme les autres. Le gardien, il faut le mettre en avant, le brosser dans le sens du poil. Il faut le valoriser. Ce n’est pas du tout ce qui a été fait au PSG la saison dernière. Les deux n’étaient pas moyens mais moyens plus.

Alonzo « De cœur, je serais plutôt Navas »

De cœur, je serais plutôt Navas parce qu’il a fait depuis son arrivée au PSG est extraordinaire. Je ne trouve pas que Donnarumma après son erreur est tellement rebondi plus que ça. Sportivement, je trouve que c’est un choix qui se discute. Mais au moins, c’est un choix. Donnarumma va pouvoir préparer sereinement sa saison. Ils vont le valoriser, le mettre en confiance. Un gardien a besoin de ça pour briller. […]Galtier a toujours fonctionné avec un numéro 1 et un numéro 2. »

C’est vrai que l’année dernière le choix de Mauricio Pochettino de ne pas mettre de hiérarchie claire entre les deux gardiens avait fait couler beaucoup d’encre. Galtier ne va pas poursuivre dans cette direction et, c’est une bonne chose. Cela peut déstabiliser le joueur à un poste qui demande beaucoup de confiance.

Alonzo est content et tout le monde sera d’accord. Mais ce qui risque de diviser, c’est le choix final. Donnarumma ou Navas ? Les premiers échos évoquent plutôt un choix envers l’Italien, mais on n’a pas eu encore de confirmation. Ce sera peut-être dur pour le Costaricien, qui ne mérite pas vraiment son sort, mais l’avenir est plus du côté de « Gigio« . Mais attention à bien rester concentré, Navas, s’il reste, sera toujours là en embuscade.

Notre débrief de la conférence de presse Galtier :