Autour du PSG
Aleksander Ceferin démonte l’hypothèse d’une Super League Européenne
Ce jeudi, se tenait à Rome un congrès de l’UEFA. C’est d’ailleurs à cette occasion que le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, a été élu au sein de l’ECA. Souvent évoqué comme une hypothèse tangible pour le futur du football européen, la question d’une Super League a été soulevée par le président de l’instance. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il possède une idée bien arrêtée à ce sujet.
Tant que moi et Andrea Agnelli ( président de la Juventus Turin et président de l’Association européenne des clubs (ECA)) serons à la tête de nos organisations respectives, il n’y aura pas de Super League. Ça n’est pas une promesse. C’est un fait. »
« Aujourd’hui nous sommes à nouveau unis. »
« Comme les médias l’ont révélé en novembre, il semble que, un peu avant, et dans les mois qui ont suivi mon élection (septembre 2016), certains grands clubs européens ont envisagé de faire sécession. Nous nous sommes parlés. Nous nous sommes écoutés. Nous nous sommes compris. Aujourd’hui, nous sommes à nouveau unis », a déclaré Aleksander Ceferin devant la foule assemblée.
Au vu de l’évolution du football et de ce qu’il représente aujourd’hui économiquement parlant, l’hypothèse de voir plusieurs gros clubs européens, les plus importants en fait, s’unir au sein d’une Ligue fermée est quelque chose qui parait extrêmement probable en théorie. En pratique, cela s’opposera forcément à une autre volonté : celle de laisser les compétitions ouvertes à tous. L’équité en priorité en somme. Aleksander Ceferin a donc fermé la porte à cette éventualité, du moins, tant que lui sera en poste à la tête de l’UEFA et soutenu par Agnelli qui est lui président de l’ECA.
Forcément, si le football continue dans cette voie, l’opportunité de faire cette ligue fermée sera bien trop alléchante pour que cela ne se fasse pas un jour ou l’autre. Trop d’enjeux économiques entreront alors en jeu et, c’est bien connu, l’appât du gain triomphe toujours.
Verratti10
8 février 2019 at 02:30
Des barres