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Douchez « Ce qui est délicat est d’avoir à assumer ce que je n’ai pas fait…j’ai été massacré »
Le 26 octobre dernier, plusieurs médias, dont Le Parisien, ont fait savoir que Nicolas Douchez était en garde à vue pour violences conjugales. Les actes du gardien de 37 ans du RC Lens, ancien du Paris Saint-Germain (2011-2016), ont été décrits comme très violents. Douchez s’est confié ce vendredi dans L’Equipe. Il explique assumer de s’être mis en colère, mais qu’il y a eu des exagérations qu’il n’accepte pas.
« Le fait d’être sorti, d’avoir bu, de m’être emporté et d’avoir cassé des meubles, j’en endosserai pleinement les conséquences. Ce qui est délicat, en revanche, est d’avoir à assumer ce que je n’ai pas fait. Je veux juste un peu rétablir la vérité. Et peut-être que parler me fera un peu de bien, aussi.
‘C’est surtout le terme « massacrée » qui m’a hanté’
C’est simple : il s’agit d’une soirée entre amis, dans un cadre privé, qui s’est prolongée et s’est mal finie. Elle s’est terminée par une dispute qui a un peu dégénéré, mais pas au point de ce qui a été balancé dans les médias.
Le site du Parisien ? C’est surtout le terme « massacrée » qui m’a hanté durant plusieurs heures. Je regrette ce qui s’est passé, bien évidemment, mais jamais je ne m’en serais pris à quelqu’un. Je n’ai frappé personne. Il n’y a pas eu de violences physiques.
‘Dans dix ans, si mon fils tape mon nom sur le Net, il y a des chances qu’il voie ressortir cette histoire avant ma carrière’
J’ai la sensation d’avoir été jugé instantanément, que personne ne s’est dit : peut-être devrait-on attendre de savoir ce qui s’est réellement passé. J’ai été lynché médiatiquement, j’ai été « massacré », pour reprendre le mot du Parisien. Dans dix ans, si mon fils tape mon nom sur le Net, il y a des chances qu’il voie ressortir cette histoire avant ma carrière. Ce n’est pas juste. »
Nous l’avions indiqué au moment où cette affaire est sortie, il ne faut surtout pas juger immédiatement. Comme toujours, il faut attendre d’avoir tous les éléments, que tout soit éclairci. On ne dit pas que les médias se trompent forcément, mais il faut savoir rester prudent. Surtout dans des affaires aussi importantes.
Douchez a perdu son calme et ne s’est peut-être pas bien comporté, mais il est bien possible que la gravité des faits soit bien loin de ce qui a été écrit dans la presse. Une chose grave pour lui, puisque son image est déjà touchée. Attendons maintenant la fin de l’affaire et espérons que c’est la réalité qui restera dans la presse et les esprits.