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Anciens – Souvenirs, regrets et échec… Albert Baning revient sur son passage compliqué au PSG
Évoluant aujourd’hui en National 2 à Gueugnon, Albert Baning est également passé par la case Paris Saint-Germain entre 2006 et 2010. Un passage qui ne restera pas dans les mémoires, le Camerounais ayant été plus souvent prêté que présent dans le groupe francilien. Et pour Foot Mercato, le milieu de 34 ans est revenu sur son aventure en terre parisienne. Il ne se dit nullement déçu par la tournure des évènements.
« Mes souvenirs du PSG ? Bon, on va dire que c’était un PSG qui ne gagnait pas. C’était un PSG qui doutait. Ce n’était pas facile d’arriver à ce moment-là. Quand ça gagne, c’est plus facile de s’intégrer. Un regret de ne pas avoir assez joué ? Je pense qu’on ne m’a pas donné l’opportunité de faire deux, trois ou quatre matches. Chaque fois que j’ai joué, je n’ai pas été si mauvais que cela. Il faut faire des matches pour être bon, pour gagner en confiance. À d’autres on l’a donné. Bon, ce n’est pas un regret en tant que tel. Après je suis parti en prêt et ça s’est bien passé. On m’a donné la chance de jouer et de rester au haut niveau. »
« Je ne considère pas ça comme un échec. »
« Comment j’ai digéré cet échec au PSG ? Oh je ne considère pas ça comme un échec. Un échec c’est quand vous jouez tout le temps et qu’on ne vous trouve pas bon. Les gens n’ont pas eu confiance de me faire jouer, mais je ne parlerais pas d’échec. Il y a eu des prêts, j’ai joué. Et là où j’ai joué, on n’a pas parlé d’échec. On me dit « Paris ça a été un échec », je dis « non ». Si j’avais joué et que je n’avais pas été bon, j’aurais dit oui. C’est comme ça que je vois les choses », a confié Albert Banning.
Faisant partie d’une époque assez sombre du Paris Saint-Germain, Albert Baning ne restera clairement pas comme un joueur marquant. Très souvent raillé pour son manque d’habilité balle aux pieds, il n’a pas non plus joué énormément de matchs sous la tunique du PSG (17 en tout et pour tout). Un bilan qui reste somme toute plutôt famélique mais le Camerounais a pu, par la suite, se construire une petite carrière, notamment dans les échelons inférieurs de l’Hexagone.