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Anciens: Makonda: Sakho ? ''C’était un meneur d’homme, c’était ancré en lui''

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Anciens: Makonda: Sakho ?  »C’était un meneur d’homme, c’était ancré en lui »

Dans une longue interview accordée à Culturepsg, Tripy Makonda, ancien joueur du Paris Saint-Germain, a évoqué plusieurs sujets. Notamment les conseils qu’il donnerait à un jeune joueur du club. Sans oublier d’évoquer son ami, Mamadou Sakho.

Tu donnerais quels conseils à un jeune qui signe pro aujourd’hui au PSG ?

Je leur dirais directement de se faire prêter. Moi à mon époque, c’était plus compliqué parce que le groupe était moins large. Pour ceux qui signent aujourd’hui, il faut qu’ils soient patients. Une carrière est courte. Pour moi, le meilleur exemple aujourd’hui dans son parcours, c’est Alphonse Areola. Aujourd’hui, au niveau de la post-formation, il faudrait une passerelle entre la CFA et les pros. Moi, j’aimerais bien être formateur. Peut-être des entrainements supplémentaires au sein de cette passerelle, pour progresser physiquement et tactiquement, afin que la confiance de ces jeunes augmente. C’est une idée, après ce n’est pas une vérité. Au final, ils ne progresseront pas forcément, mais on peut approfondir en ce sens.

Tu peux nous raconter quelques anecdotes à propos de Mamadou Sakho, le leader de ta génération ?

Mamadou je l’ai connu lorsqu’il évoluait encore au Paris FC. Après on est rentré au centre ensemble. Tu sentais une grande confiance en lui. Le déclic qu’il a eu, c’était en 14 ans première année. Quand tu le regardais dans les yeux, tu savais qu’il avait comme objectif de terminer pro le plus vite possible. C’est pour ça qu’il a eu une ascension aussi fulgurante. On le regardait, on été impressionnées. Il savait déjà ce qu’il voulait. C’était un meneur d’homme, c’était ancré en lui. Quand on entrait sur le terrain, on voyait un grand noir capitaine, avec pleins de petits autours. (rires) On n’avait pas peur avec lui. Après j’ai lu qu’il était arrogant : je pense que c’est vraiment une carapace. Il est déterminé à réussir sa carrière.

Le joueur formé au club n’avait pas les mêmes conditions qu’un joueur formé au club actuellement. C’est sans doute plus dur de s’imposer dans l’effectif de Laurent Blanc pour un jeune, que celui de Paul Le Guen à l’époque. La solution c’est prêter le joueur, et qu’il revienne par la suite dans le  club pour s’imposer.

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