Adversaires
Paris, un « obstacle de taille » selon Planus
Dimanche soir, le Paris Saint-Germain affrontera Bordeaux lors de la 3ème journée de Ligue 1. Un match que Marc Planus redoute, même s’il estime que son équipe n’a absolument rien à perdre face au grand favori du championnat.
« On aborde ce match comme le 3e de la saison, et il en reste plein derrière. On sait qu’ils vont vouloir lancer leur saison, surtout à domicile, c’est leur première affiche, tout le monde est rentré de vacances, le stade va être plein. On s’attend à un match compliqué, mais à Paris ça sera toujours compliqué. Jouer à Belgrade, ça pompe de l’énergie, Paris n’aura pas l’accumulation de fatigue, mais quand on joue à Paris, avec l’équipe qu’ils ont actuellement, on est toujours transcendé. Il n’y aura pas d’excuse. On n’a rien à perdre, parce qu’on a pris les six points avant. On a juste à continuer sur notre lancée, à engranger des points. C’est sûr, sur la route il y a un obstacle de taille mais on est confiant car on travaille bien et on sait que sur la durée, ça paiera. On ne s’inquiète pas, même face à un adversaire qui nous est supérieur, on jouera notre chance à fond », a déclaré Planus dans le quotidien Sud Ouest, lui qui sera peut-être opposé à Zlatan Ibrahimovic si ce dernier se retrouve finalement apte à jouer.
Et visiblement, le défenseur des Girondins n’a pas réfléchi à la façon dont il procédera pour bloquer le géant suédois. « Je ne sais pas. Mais je ne pense pas qu’il y aura de plan pour bloquer un joueur ou un autre. Paris a tellement d’arguments, Nene reste le joueur le plus efficace dans les derniers matches, que ce soit sur coups de pied arrêtés ou en provoquant énormément de coups-francs. Je suis convaincu que si on veut faire quelque chose à Paris, c’est en jouant notre jeu et en ne se focalisant que sur notre jeu, a-t-il indiqué, désireux de profiter du manque d’automatisme de l’équipe parisienne pour faire un résultat. Ils ont changé offensivement avec Ibrahimovic et Lavezzi, qui sera suspendu, mais c’est toujours plus compliqué de trouver des automatismes offensivement que défensivement. Défensivement, il y a des règles de base que l’on ne peut pas changer, qui font que les automatismes reviennent plus rapidement. Eux, le fait de trop focaliser sur ce nouveau joueur, ça va prendre un petit peu de temps. Nous, on est en avance parce qu’on n’a pas changé. Notre force, ce ne sont pas les individualités mais notre collectif. On ne fait jamais des matches géniaux mais régulièrement des matches corrects et intéressants. C’est ce qui fait notre force, et peut-être actuellement la différence avec Paris. Après, quand ils seront en pleine bourre, ça sera un rouleau compresseur. »