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Autour du PSG

Riolo : « Tout n’est pas encore parfait »

Daniel Riolo est revenu sur les matches de la 36e journée de Ligue 1 et plus particulièrement ceux de Montpellier et du PSG. Le journaliste de RMC a mis le doigt sur le très mauvais match de Rennes et sur la maîtrise offensive des Parisiens.

« Dans cette L1, quand on enterre une équipe, elle revient aussitôt. Après le PSG donné pour mort à Lille, c’est Montpellier qui a réaffirmé son ambition en allant gagner à Rennes. En Bretagne, Montpellier passait peut-être son ultime test de candidat au titre. Et l’idée dominante voulait que les Héraultais aillent ranger leurs illusions en Bretagne. Une impression similaire à celle qui prévalait avant le match à Toulouse. Et puis comme le TFC, Rennes joue l’Europa League. Le problème, c’est que Rennes est une équipe banale, surtout à domicile. Incapable de faire le jeu, on le savait. Peu fringuante dans un match important, on l’a constaté dès le début de la première période. Sans être fabuleux, Montpellier a marqué et n’a pas souvent été mis en danger. Rennes manque de création, d’imagination et affiche un « taux technique » très bas. Au début de la seconde période, c’est donc plus dans la capacité que Montpellier aura de gérer l’événement que réside le suspense. L’incertitude ne va pas durer longtemps puisque Cabella (bien meilleur dans l’axe que sur un côté) va marquer le 2e but décisif. Pendant ce temps-là, Rennes poursuit sa sieste et continue d’afficher un niveau lamentable. Toulouse avait été particulièrement peu tranchant, mais Rennes décroche le pompon de la motivation 0 ! Avec Brahimi et Hadji sur le terrain, Rennes va, sans surprise, mieux jouer. Pourquoi Antonetti, de surcroît à domicile, se passe de ses joueurs de foot ? Montpellier n’a eu qu’à se baisser pour cueillir 3 points presque offert. Les Bretons auront joué un gros 1/4 d’heure sur un match qui paraît-il était important pour eux. Ils devraient toutefois être bien plus en jambes dimanche au Parc. Et puis, Antonetti et Girard se sont bien câlinés à la fin. Costil a dit que rien n’était perdu pour l’Europa League. Finalement, tout le monde était heureux… La veille, le PSG s’était donc imposé à Valenciennes, refilant la pression aux autres. Après un début catastrophique, Paris a mis un 4/0 à son adversaire en affichant un niveau rarement vu cette saison. Le sapin, le choix des hommes, Ancelotti met doucement les critiques en retrait. Finalement le coach italien ne serait peut-être pas si mauvais que cela. Eh oui parce qu’on a entendu ça… car on sait bien que certains osent tout. Donc le 433, comme tous les systèmes, marche quand il est rôdé ! Quelle découverte n’est-ce pas ? Le trio offensif a été tranchant et efficace. L’attaque du PSG est la meilleure de L1. Encore une chose étonnante alors que la plupart des observateurs disent s’ennuyer devant les matches des Parisiens. Mais cessons l’ironie car il faut aussi dire qu’au-delà du talent et des progrès constatés, la maîtrise est loin d’être évidente. Ancelotti parle de match bizarre. On aurait pu dire fou aussi. Être mené puis retourner la situation, c’est emballant mais peu rassurant. La défense encaisse toujours beaucoup de buts et globalement, le PSG se met souvent en panique. A 4/2, Paris est comme souvent tombé dans la facilité avant de monter, ensuite, dans ce que Jallet appelle, l’ascenseur émotionnel. Tout n’est donc pas encore parfait. Sissoko n’est pas très convaincant et la défense manque de solidité. Cet ensemble peut néanmoins suffire pour remporter les deux derniers matches, mais peut-être pas pour décrocher un titre qui pourrait se jouer à la différence de buts… », a écrit Riolo sur son blog.

 

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