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PSG/Rennes – Luis Enrique en conf : gestion physique, Neves, adaptation et jeu
Vendredi, dans le cadre de la 6e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Rennes (8e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h, diffusion sur beIN SPORTS). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Luis Enrique « je sens l’envie de mon équipe de travailler dur pour s’améliorer. »
Comment expliquer que le PSG ait été moins brillant sur les deux derniers matchs ?
C’est la vie (sourire). C’est le football.
Vous sentez depuis le retour de la trêve internationale un coup de moins bien physique ?
Je sens les choses de façon totalement différente. Au long d’une saison, il y a une évolution avec des moments au top et d’autres moins bons. Cela fait partie du processus.
Je vois que mon équipe a résolu les situations difficiles posées par l’adversaire, je sens l’envie de mon équipe de travailler dur pour s’améliorer.
Luis Enrique « ils sont tous dans une belle connexion même si le processus n’est pas terminé. »
Le match contre Arsenal va dicter vos choix demain ?
Depuis le début du match et jusqu’à la fin, je ne penserai pas à Arsenal. Le match important, c’est de gagner contre Rennes. Le reste, le futur, même proche, ne m’intéresse pas.
Quel bilan de l’acclimatation de João Neves ? Qu’attendez-vous de lui ?
C’est ce que j’attends de tous les joueurs au milieu. Il est parfaitement adaptable à mon idée de jeu. Il sait très bien garder le ballon face au pressing, c’est rare. Il a la vision du jeu, la puissance physique, son intelligence, sa connexion avec les coéquipiers, ainsi que son intensité défensive et offensive.
Il n’est qu’au début de son adaptation, comme les autres recrues, mais je crois qu’ils sont tous dans une belle connexion même si le processus n’est pas terminé.
Luis Enrique « Ce sont des choses qui arrivent au fil des saisons et on sait les résoudre. »
9 jours avec 3 matchs et des blessés, comment l’aborder ?
Ce sont des périodes habituelles pour les équipes de haut niveau et nous sommes heureux de pouvoir jouer. C’est un moment avec des blessures, mais rien de grave en dehors de celles qui existaient déjà. Ce sont des choses qui arrivent au fil des saisons et on sait les résoudre.
Vous avez dit que nous n’auriez pas entraîné le PSG de Neymar, Messi et Mbappé…pourquoi ?
Je ne me souviens pas (rires). Je vais utiliser cette conférence de presse pour dire que je ne commenterai pas les phrases sorties d’un documentaire sorties d’un contexte.
Tout ce que je dis à mes joueurs, à mon équipe, cela fait partie de mon travail. Je dis ce que je pense, mais je ne commenterai pas. C’est mon opinion.
Luis Enrique « Si on me propose de signer pour ne pas parler aux médias à même -50%, je signerais. »
Vous avez dit que vous seriez prêt à baisser votre salaire pour moins parler avec nous, pouvez-vous l’expliquer ?
Moi, en réalité, je passe un bon moment avec vous (sourire). Mais si on me laisse le choix…Je n’ai jamais écourté une conférence de presse. C’était une réflexion spontanée. Si on me propose de signer pour ne pas parler aux médias à même -50%, je signerais. Mais ce ne serait pas possible.
Surtout pour les interviews après-match, c’est difficile, je n’ai plus l’énergie. Mais je crois que vous aussi vous souriez avec moi et ne passez pas de si mauvais moments.
Luis Enrique « Mon objectif est de parler français, mais je ne veux pas me tromper. »
Vous avez des contacts avec les sélectionneurs en vue de la trêve internationale ?
Non, je ne dépense pas d’énergie pour cela. J’ai été sélectionneur, assez atypique en donnant du repos aux joueurs qui jouaient beaucoup au club. Je le fais aussi en club si je vois une charge qui me semble excessive.
Je pense aux voyages, à l’âge des joueurs, au profil…C’est comma ça que je vois les choses. Nous avons des petits soucis, mais on a l’effectif pour avoir des solutions.
Vous pouvez parler tactique en français ?
Non, pour cela j’ai mes adjoints qui parlent parfaitement français. Je parle en espagnol aux joueurs et eux traduisent. Mon objectif est de parler français, mais je ne veux pas me tromper.
Luis Enrique « Je n’ai pas de problème, je suis privilégié. »
Comment vous gérez la pression ? La plus dure est celle du club, des supporters ou des médias ?
La pression…Si je subis une pression, c’est une sensation positive, cela veut dire que je suis dans un club important, avec de grands joueurs. Alors je veux cette pression. Mais je sais que tant que tout se passe bien si je suis soutenu, et sinon je suis remplacé. Je l’accepte, j’accepte les défis de ce sport. Je n’ai pas de problème, je suis privilégié.
Luis Enrique « C’est difficile de combattre un bloc bas avec 11 joueurs. Mais il y a aussi un problème à affronter un bloc haut, un bloc médian. »
Que manque-t-il à votre équipe face aux blocs bas ?
Ce sont toujours la théorie de la relativité. Les équipes essayent de faire des choses différentes. On l’a vu aussi en Ligue des Champions. C’est difficile de combattre un bloc bas avec 11 joueurs. Mais il y a aussi un problème à affronter un bloc haut, un bloc médian. On doit être prêt face aux différents problèmes.
L’adversaire peut changer, Rennes a pressé haut dans les derniers matchs. Contre nous, ils peuvent s’adapter et je ne pense pas qu’ils le feront toujours. Nous avons la possession et l’adversaire s’adapte. Mon travail est d’avoir des solutions contre les problèmes. Mais c’est toujours difficile contre un bloc bas.
Luis Enrique « La pression est normale, elle ne nous affecte pas. »
Moins de pression cette saison en interne ?
Non, il y a la pression interne qui vient du staff avec l’envie de s’améliorer. Je connais les objectifs du club, c’est de rentrer dans l’histoire. On veut gagner tout ce qui est possible, dont la Ligue des Champions. C’est l’objectif que je me suis fixé. La pression est normale, elle ne nous affecte pas.
Luis Enrique « On veut continuer à bien jouer et à prendre des points. »
Qu’attendez-vous de vos joueurs demain ?
Rennes a toujours le même entraîneur que l’an dernier, c’est une équipe qui joue le haut du tableau. Elle nous a posé des problèmes l’an dernier. On sait qu’ils peuvent varier leur jeu au fil de la rencontre.
Ce sont des choses auxquelles on s’attend, comme ils l’ont fait la saison dernière. Il n’y a pas de match facile. Il y aura des problèmes. Mais je suis optimiste. En général, on sait que l’on a un bon pressing, que l’on a la possession. On sait aussi que jouer au Parc nous stimule. On veut continuer à bien jouer et à prendre des points.
Luis Enrique « Je pense aussi que c’est beau d’attaquer la saison avec un effectif large. »
C’est important d’impliquer de nombreux joueurs ?
Je crois que cette stratégie poursuit plusieurs objectifs. La première chose est de donner des opportunités à tous les joueurs, qu’ils sentent qu’ils peuvent participer. Il faut aussi être prêt face aux absences, méformes. Je pense aussi que c’est beau d’attaquer la saison avec un effectif large.
C’est sûr qu’en jouant toujours avec les mêmes, tout peut être plus clair plus facilement. Mais moi je veux une vingtaine de joueurs, que l’on puisse s’adapter, que chacun se batte pour sa place à l’entraînement.
Luis Enrique « Je ne peux pas me plaindre. »
Il faut que les joueurs agissent contre le calendrier ?
Bien sûr que les acteurs doivent prendre la parole. Le calendrier en Angleterre est particulièrement chargé et nous avons une situation qui est meilleure.
Mais le Mondial des clubs est une compétition excitante et tout le monde veut y aller je pense. Avec un calendrier allégé on pourrait un peu plus faire attention à la santé des joueurs. Je comprends le problème, surtout en Angleterre. Je ne peux pas me plaindre.